La mort de Jean-Pierre Pernaut le mercredi 2 mars, à l’âge de 71 ans, a profondément endeuillé le monde de la télévision et la population française, qui s’était attachée à la voix rassurante et à la personnalité atypique du journaliste du 13 heures sur TF1. De nombreux hommages lui ont été rendus, parmi lesquels la réalisation d’une fresque du journaliste, sur l’ancien restaurant La Ferme Niçoise à Ponts-et-Marais par Made in Graffiti.
Johann Grenier a souhaité réaliser cette fresque pour faire briller l’image du journaliste. « Ce mur est à l’entrée de la Picardie, à Ponts et Marais (76260) où je l’ai représenté à côté d’un décor des étangs de Bouvaincourt-sur-Bresle, le village de ses parents où il venait quelquefois », explique le graffeur sur sa page Facebook Made in Graffiti.
Un symbole fort pour ne pas oublier
Nos confrères du site actu.fr relatent l’historique de cette fresque qui était prédestinée dans un premier temps à la Picardie, que Jean-Pierre Pernaut valorisait dans ses émissions. L’artiste ayant cherché à dessiner son œuvre dans le village de Bouvaincourt-sur-Bresle (Somme), d’où la mère de Jean-Pierre Pernaut était originaire, n’a pu trouver de mur adéquat pour sa fresque.
Il s’est alors orienté vers Ponts-et-Marais (Seine-Maritime) où un mur pouvait recevoir sa fresque. Après avoir obtenu l’autorisation de la mairie et celle du propriétaire du bâti, un restaurant incendié en 2018, La Ferme Niçoise, Johann Grenier a pu réaliser son œuvre en 2 jours. Désormais, les ruines de l’établissement affichent le visage de l’ancien présentateur de la Une, qui domine les étangs de Bouvaincourt-sur-Bresle.
? Mort de Jean-Pierre Pernaut :
La fresque hommage recouverte en bleu, couleur du ciel, où il vit désormais.
https://t.co/ANMDeMLiwC pic.twitter.com/PlTYuav3qb— Stuc Vaugirard, trublion (@StucVaugirard) March 5, 2022
« Jean-Pierre reste en Picardie »
Ironie du sort, la fresque est située à la frontière de la Seine-Maritime et de la Somme, ce qui laisse certains à penser que « Jean-Pierre reste en Picardie ».
Ce sont ces arguments qui ont convaincu le propriétaire des murs Denis Grognet, qui n’a pas hésité un instant avant de donner son accord : « Je suis content de participer à ma manière ».
« Il a tellement fait pour les régions et pour la Picardie qu’on lui devait bien ça », raconte l’artiste avant d’ajouter : « C’est quand même un symbole et ce serait dommage de l’oublier ».
« La fresque permet de mettre une image sur les faits, de donner de l’importance à l’événement parce que ça va rester », dit l’artiste. Cette fresque sera permanente, toutefois sa durée de vie sera conditionnée aux décombres du restaurant. Le propriétaire des lieux ne sait pas encore ce qu’il va faire, puisqu’il attend une décision de justice.
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