Une responsable de Pfizer a déclaré lundi que ni elle ni d’autres cadres de Pfizer ne savaient si le vaccin Covid‑19 permettrait d’arrêter la transmission du virus avant sa mise sur le marché l’année dernière.
Le membre du Parlement européen, Rob Roos, a demandé lors d’une session : « Le vaccin Covid de Pfizer a‑t‑il été testé pour arrêter la transmission du virus avant d’être mis sur le marché ? Que savions‑nous sur sa capacité d’immunisation avant que le vaccin soit commercialisé ? »
Janine Small, présidente des marchés internationaux développés de Pfizer, a répondu : « Non… Vous savez, nous avons dû… vraiment avancer à toute allure pour vraiment comprendre ce qui se passe sur le marché. »
Dans une vidéo diffusée lundi sur Twitter, Rob Roos, des Pays‑Bas, a fait valoir qu’à la suite des commentaires de Mme Small, des millions de personnes à travers le monde se sont senties dupées par les entreprises pharmaceutiques et les gouvernements.
« Des millions de personnes de par le monde se sont senties obligées de se faire vacciner en vertu du mythe selon lequel ‘vous le faites pour les autres’ », a déclaré M. Roos. « Or, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un mensonge à deux sous » qui « devrait être dénoncé », a‑t‑il ajouté.
Epoch Times a contacté Pfizer pour obtenir des explications.
Ce qui a été dit
La Food and Drug Administration a écrit fin 2020 qu’il n’y avait pas de données disponibles pour déterminer si le vaccin empêcherait la transmission et la durée de la protection apportée contre le virus SRAS‑CoV‑2 à l’origine du Covid‑19.
« À l’heure actuelle, on ne dispose pas de données permettant de déterminer la durée de la protection conférée par le vaccin. Il n’existe pas non plus de preuves suffisantes pour affirmer que le vaccin prévient la transmission du SRAS‑CoV‑2 d’une personne à l’autre », a écrit la FDA.
Parallèlement, Albert Bourla, PDG de Pfizer, déclarait à cette époque que sa société n’était « pas certaine » que les personnes bénéficiant du vaccin à ARNm puissent transmettre le Covid‑19.
« Je pense que c’est quelque chose qui doit être étudié. Nous n’en sommes pas certains pour le moment », expliquait le Dr Bourla sur NBC News en décembre 2020, en réponse à une question sur la transmissibilité.
Au mois de juin, l’ancienne conseillère médicale de la Maison Blanche, le Dr Deborah Birx, a révélé qu’il existait des preuves datant de décembre 2020 montrant que les personnes vaccinées contre le Covid‑19, notamment par Pfizer, pouvaient encore transmettre le virus.
« Nous avons su très tôt, en janvier 2021, fin décembre 2020, qu’une réinfection se produisait après une infection naturelle », a déclaré cette année aux membres du Congrès le Dr Birx, coordinatrice de la réponse au Covid‑19 de la Maison Blanche sous l’administration Trump.
« Vous ne contracterez pas le Covid »
Un certain nombre de responsables des États‑Unis et du monde entier avaient affirmé que les vaccins contre le Covid‑19 pouvaient prévenir la transmission. Parmi eux, le président Joe Biden, en juillet 2021, déclarait : « Vous ne contracterez pas le Covid si vous êtes vaccinés. »
En mai 2021, le conseiller médical en chef de l’administration Biden, Anthony Fauci, a déclaré dans une interview pour CBS que les personnes vaccinées étaient comme des « impasses » pour le Covid‑19. Selon lui, elles ne pouvaient pas transmettre le virus. « Lorsque vous vous faites vacciner, vous protégez non seulement votre propre santé et celle de votre famille, mais vous contribuez également à la santé de la population en empêchant la propagation du virus », a‑t‑il expliqué.
Deux mois plus tard, fin juillet de la même année, le Dr Fauci a annoncé que les personnes vaccinées pouvaient transmettre le virus.
Au cours des mois suivants, Fauci, Biden, la directrice des CDC, le Dr Rochelle Walensky, et d’autres ont changé leur discours et se sont contentés de dire que le vaccin permettait de prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès dus au Covid‑19.
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