Jeudi 30 décembre, des affrontements ont éclaté entre forces de l’ordre et migrants lors du démantèlement d’un campement sur la Zone de la Turquerie à Calais, faisant une quinzaine de blessés parmi les policiers et plusieurs côté migrants.
« Des policiers et des gendarmes ont fait face, dans le cadre d’une opération d’évacuation » à « une centaine de migrants faisant preuve d’une très grande agressivité et refusant de quitter les lieux », a affirmé la préfecture du Pas-de-Calais dans un communiqué.
Dès le début de l’opération, « les forces de l’ordre ont été la cible de nombreux jets de projectiles. Une quinzaine de policiers et gendarmes ont été blessés et pris en charge par les services de secours », a-t-elle assuré.
Une « violence inouïe »
La bagarre a duré une heure, des témoins décrivent « une scène de guerre » avec des migrants qui jetaient des pierres et des CRS qui répliquaient avec du gaz lacrymogène et des tirs de lanceurs de balles de défense, rapporte France Bleu.
Selon une source policière sur place, l’attaque était d’une « violence inouïe ».
Un CRS raconte que les migrants « avaient des sacs remplis de pierres et de ballast dans leurs tentes ».
D’après la mairie limitrophe de Marck, le campement abritait une centaine de migrants, en majorité africains, qui s’y étaient réinstallés après un précédent démantèlement il y a quelques semaines.
Le site, dit de la Turquerie, est situé près d’un rond-point où des migrants tentent régulièrement de monter à bord de poids-lourds dans l’espoir de pouvoir rallier le Royaume-Uni, précise la mairie.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.