Une famille de migrants honduriens a attaqué un couple mexicain à leur stand de fruits au Chiapas, au Mexique, pour se venger d’avoir prétendument recueilli des signatures pour les faire sortir du quartier où ils vivaient et causer des problèmes depuis des mois, selon le journal quotidien mexicain El Universal.
Dans cette vidéo troublante, l’Hondurien bat le vendeur de fruits mexicain alors que la femme crie que la victime a recueilli des signatures pour la mettre à la porte de sa maison dans le quartier de Rincón del Tigre à Tuxtla Gutiérrez, au centre du Chiapas, Mexique, le 4 avril. La fille cadette des migrants participe même aux coups, frappant les vendeurs de fruits en retour pendant que l’homme le tient dans la prise de la cravate.
La femme et le jeune enfant de la victime sont vus en train de pleurer en regardant l’attaque brutale.
???? Familia #hondureña golpea a mexicanos por recolectar firmas para que se salieran de la colonia ???????? pic.twitter.com/p2p9VrsNjU
— AnonymusSinCensura (@anonymus_sin) 3 avril 2019
L’homme hondurien finit par frapper le vendeur de fruits à terre et lui écrase le cou et le visage. La femme de la victime tente alors d’arracher l’agresseur à son mari, mais la fille aînée des migrants la tire brutalement par les cheveux, jetant la femme à terre.
« Les gens d’ici savent ce que nous sommes », crie la Centraméricaine, avant de dire à son partenaire d’arrêter de battre le Mexicain pour qu’ils puissent quitter les lieux.
Il n’est pas clair si les victimes ont porté plainte contre les agresseurs auprès du ministère public à la suite de l’attaque.
L’attaque a eu lieu au Chiapas, l’État le plus méridional du pays qui touche la frontière avec le Guatemala.
Des ,igrants agressés dans des centres d’immigration mexicains
L’attaque contre la famille survient deux jours après qu’un groupe de migrants africains se sont soulevés et ont détruit une partie de l’installation d’immigration où ils campaient à l’extérieur, après avoir attendu avec impatience les documents qui leur permettraient de circuler librement à travers le pays vers la frontière américaine, selon des informations.
Le 2 avril, les migrants, pour la plupart originaires du Congo, d’Angola et du Cameroun, ont jeté plusieurs chaises sur le site de Tapachula, au Chiapas, brisant le verre du poste de sécurité, selon La Jornada. Ils ont ensuite agressé verbalement des agents d’immigration et du personnel de sécurité qui tentaient de contrôler la situation.
Migrantes africanos y haitianos protestaron en la estación migratoria Siglo XXI en Tapachula, donde rompieron cristales y se avasallaron sobre las rejas para exigir que se les otorgue permiso para transitar libremente para llegar a Estados Unidos.https://t.co/cywlBvCme7 pic.twitter.com/bN1dGFWcEU
— Alerta Chiapas ⚡ (@AlertaChiapas) 2 avril 2019
L’émeute a commencé après qu’une femme qui était à l’intérieur, sur le point d’être libérée de l’établissement, a couru vers l’extérieur quand elle a vu un membre de sa famille de l’autre côté de la clôture, la faisant intercepter par des agents de sécurité, rapporte Alerta Chiapas.
Des dizaines de migrants ont ensuite éclaté en protestations, agressant verbalement les autorités mexicaines et endommageant le bureau de l’Institut national des migrations (INM) Siglo 21 près de la frontière guatémaltèque, l’un des centres de migration les plus modernes en Amérique latine, selon La Jornada.
Les migrants ont déclaré qu’ils campaient à l’extérieur du centre INM depuis plus de deux semaines, attendant de recevoir des documents qui leur permettraient de traverser le Mexique vers la frontière américaine.
Les migrants africains ont affirmé que les autorités mexicaines ont donné la priorité aux migrants cubains et que de nombreux Cubains ont maintenant les documents nécessaires pour poursuivre leur voyage vers les États-Unis, selon le média.
Ramón Verdugo, le coordinateur du refuge pour migrants Todo por Ellos, ou « Tout pour eux », a déclaré que les responsables de l’INM lui ont dit que l’établissement était saturé et qu’ils n’était pas en mesure de s’occuper de tous les migrants, selon La Jornada.
Il n’est pas clair si les migrants impliqués dans l’émeute seront déportés ou autorisés à traverser le Mexique.
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