Le styliste belge Raf Simons, considéré comme l’un des plus doués de sa génération, va quitter Calvin Klein moins de trois ans après l’avoir rejoint, a indiqué vendredi le groupe PVH, propriétaire de la marque américaine.
« Les deux parties ont décidé à l’amiable de se séparer après que Calvin Klein a décidé d’une nouvelle direction pour la marque, qui diffère de la vision créative de Simons », a expliqué le groupe dans un communiqué, confirmant des informations de presse. Calvin Klein, dont les défilés pendant la Fashion Week new-yorkaise sont parmi les plus prisés, n’organisera pas de défilé lors de la prochaine semaine de la mode en février, a-t-il ajouté.
L’arrivée de Raf Simons à New York en août 2016, après quatre ans chez Dior, avait fait sensation: affublé du titre de « chief creative officer », il était arrivé chez Calvin Klein doté de vastes pouvoirs pour redynamiser la marque américaine, qui comptait sur lui pour doper les bénéfices de sa collection haut de gamme.
Mais plusieurs sites spécialisés spéculaient depuis novembre sur le départ du créateur de 50 ans, après qu’un responsable du groupe PVH lui a attribué une partie de la responsabilité d’une baisse des ventes du groupe, lors de la présentation des résultats trimestriels. PVH n’a pas immédiatement précisé quand Raf Simons doit partir.
Selon le New York Times, son départ est immédiat même si son contrat chez Calvin Klein expire dans moins de six mois. Aucun détail n’a été donné à ce stade sur la façon dont Raf Simons sera remplacé, ni sur ce que le créateur pourrait faire après son départ.
Pendant son bref passage chez Calvin Klein, Raf Simons a accumulé les louanges du monde de la mode pour ses collections innovantes, sur fond de contexte morose pour les marques américaines. Il s’est notamment vu décerner trois récompenses par le Council of Fashion Designers of America, l’organisation professionnelle de la mode américaine.
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.