Un comité d’experts américains s’est prononcé le 27 octobre en faveur de l’immunisation des 5-11 ans avec le vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois). Cela présage d’une autorisation très prochaine du remède pour quelque 28 millions d’enfants aux États-Unis.
L’avis de ce comité n’est que consultatif, mais il est rare qu’il ne soit pas suivi par l’Agence américaine des médicaments (FDA). Si celle-ci autorise effectivement le vaccin pour cette tranche d’âge, les injections pourraient commencer dès début novembre.
Composé de scientifiques indépendants (immunologues, experts en maladies infectieuses, en pédiatrie…), le comité a passé en revue les données rassemblées par Pfizer et les autorités sanitaires. Au terme d’une journée de discussions, retransmises en direct sur internet, ses membres ont estimé que les bénéfices du vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans l’emportaient sur les risques (17 votes pour, une abstention).
Risque de myocardites provoquées par le vaccin
Avant la réunion, la FDA avait publié sa propre interprétation des données, pointant clairement en faveur d’une autorisation. Le point de débat principal concerne le risque de myocardites provoquées par le vaccin. Cette inflammation du muscle cardiaque est un effet secondaire qui a notamment été détecté chez les adolescents et jeunes adultes (surtout masculins) après Pfizer ou Moderna. Les autorités sanitaires ont confirmé près de 880 cas (plus de 600 restent à évaluer), dont environ 830 ont nécessité une hospitalisation.
De nombreux experts ont malgré tout estimé que la question était difficile à trancher et ont souligné le besoin de surveiller les données une fois la campagne d’immunisation lancée.
Lorsque la FDA aura donné son feu vert, un comité d’experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) se réunira à son tour les 2 et 3 novembre sur le sujet, et cette agence fédérale publiera ensuite ses recommandations à destination des professionnels de santé administrant les doses. Comme pour les adultes et adolescents, le vaccin requiert deux injections, à trois semaines d’écart.
Selon un sondage de la Kaiser Family Foundation fin septembre, environ un tiers des parents déclaraient qu’ils vaccineraient leur enfant dès que possible, un autre tiers qu’ils attendraient avant de prendre une décision, et un quart qu’ils ne le feraient pas vacciner.
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