Dimanche soir, aux environs de minuit, dans le quartier de la Seimaroise à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), un bus à l’arrêt a été caillassé par une vingtaine de personnes.
Ce même soir, les policiers s’étaient rendus dans la cité à l’angle de la rue Pasteur et de la rue d’Aquitaine, pour des tirs de mortier sur des façades des immeubles. C’est à leur arrivée qu’ils découvrent qu’une vingtaine d’individus jettent des pierres sur un bus de la Strav, selon Le Parisien.
Je condamne fermement les violences et dégradations intervenues ce dimanche. Elles doivent cesser au plus vite.
Les Brévannais sont les premiers à subir les conséquences de ces actes qui entravent leurs déplacements. C’est inacceptable. https://t.co/Oy9ACeGctI
— Laurent Saint-Martin (@LauStmartin) 14 octobre 2019
Les forces de l’ordre ignoraient s’il y avait quelqu’un à l’intérieur du bus. Ils ont tenté de stopper l’offensive à coups de grenades lacrymogènes. «Ils ont essuyé des tirs de mortier et ont été caillassés à de nombreuses reprises», précise une source policière. Les assaillants ont finalement pris la fuite et aucune interpellation n’a pu être effectuée sur les lieux.
Aucun passager ne se trouvait à l’intérieur du bus. Quant au chauffeur, il avait dû se réfugier à l’abri de cette brutale agression. Les policiers l’ont retrouvé non loin des lieux.
Ce soir-là, un deuxième bus de la Strav a également été attaqué et de nombreuses dégradations ont été constatées sur ces deux bus (impacts sur les pare-brises, vitres explosées, etc.).
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