Dans le cadre de fouilles préventives en vue de travaux, une équipe d’archéologues missionnée a découvert une nécropole étonnante à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), non loin des pistes de l’aéroport de Roissy.
C’est une trouvaille exceptionnelle qui a été faite dans le quartier du Vieux-Pays, à Tremblay-en-France, non loin des pistes de l’aéroport de Roissy. En effet, les équipes d’archéologues du bureau d’études privé Éveha ont mise au jour, sur un chantier de fouilles d’un périmètre de 5 hectares, une nécropole de plus de 1 200 sépultures datant du Haut Moyen Âge.
Au départ, les archéologues d’Éveha ont été missionnés par Grand Paris aménagement, qui porte à cet endroit un projet d’aménagement écologique et paysager aux côtés du territoire Paris Terres d’envol et de la métropole du Grand Paris, a rapporté Le Parisien. À l’endroit de la découverte devait être installé un bassin de rétention d’eaux pluviales.
1200 tombes du Moyen Age découvertes près de l’aéroport de Roissy : «Une rareté en France»
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Face à cette trouvaille, Tremblay devient ainsi « l’un des plus hauts lieux funéraires de France », a déclaré Cyrille Le Forestier, archéo-anthropologue à l’institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
De son côté, Aurélie Mayer, la responsable de l’opération à Tremblay, a partagé : « En 15 ans, j’ai eu la chance de participer à de très beaux chantiers, et celui du bassin de rétention restera sans conteste l’un des plus importants. C’est une rareté en Île-de-France et même en France de mettre au jour une nécropole de cette ampleur et de pouvoir la fouiller en intégralité. »
À noter que non loin de là, « un village de grande ampleur » avait déjà fait l’objet d’études en 2014 et 2015 par la société Archeodunum. « Nous disposions déjà d’une très bonne information sur les lieux puisque la nécropole est en lien avec ce village, dont on sait qu’il est daté du 6e au 12e siècles. On sait donc que la nécropole est datée de cette période-là », a expliqué Aurélie Mayer.
Désormais, les 1 200 sépultures et leurs squelettes seront étudiés durant 3 ans. « On reste un peu sur notre faim quant à l’état de conservation des os, très variable, et comme toutes les nécropoles des périodes mérovingiennes, beaucoup de mobiliers archéologiques accompagnent les défunts, mais ces sépultures ont souvent été pillées », a confié Aurélie Mayer. Néanmoins, les archéologues espèrent faire de nouvelles découvertes.
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