Ce mardi soir, alors qu’il rentrait chez lui, un policier de 26 ans en civil a été violemment frappé par quatre individus dans un train à Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise). Sérieusement blessée, la victime a été prise en charge par les secours. Les quatre suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. Une enquête est en cours.
C’est à Saint-Leu-la-Forêt aux environs de 22 h 30, ce mardi 2 novembre, que les faits se sont déroulés. Un policier de la brigade des réseaux franciliens (BRF) se trouvait dans le train avec l’un de ses collègues, sur la ligne H du Transilien reliant Paris à Persan-Beaumont, lorsqu’il a été victime d’une violente agression, rapporte Actu 17.
« On sait très bien où tu travailles »
Les deux policiers regagnaient leur domicile après leur service ce 2 novembre au soir. L’un des deux venait à peine de descendre en gare d’Ermont que l’autre, un policier de 26 ans, s’est retrouvé encerclé par quatre individus qui venaient de se faire remarquer par des hurlements. Ceux-ci ont déclaré reconnaître l’agent et se sont mis à le frapper violemment.
L’un des quatre individus lui aurait crié : « On sait très bien où tu travailles », avant de lui lancer une bordée d’injures. Ces quatre hommes, qui scandaient « sale flic de m** » tout en le frappant, ont également tenté de lui voler son téléphone ainsi que son portefeuille et l’ont menacé de mort, indique une source policière. Deux voyageurs lui sont venus en aide, faisant fuir les quatre individus en gare de Saint-Leu-la-Forêt, précise Actu 17.
La préfecture de Police adresse son soutien au policier de la DSPAP agressé et blessé par plusieurs individus alors qu’il rejoignait son domicile hier soir. Une enquête est actuellement en cours pour confondre les auteurs de ces violences. pic.twitter.com/pdU5qigF19
— Préfecture de Police (@prefpolice) November 3, 2021
« Ils voulaient me tuer »
Le policier – souffrant « d’une fracture du nez, de douleurs à une épaule et à une main », et d’ « hématomes au visage », selon cette même source – a été pris en charge par les secours. « Le gardien de la paix était muni de son arme de service, comme le règlement le prévoit », mais ne s’en est cependant pas servi, précise Actu 17. La victime, encore sous le choc, a déposé plainte au commissariat d’Ermont et a affirmé : « Ils voulaient me tuer. » Elle s’est pour le moment vue prescrire un arrêt de travail d’une semaine.
Quant aux quatre agresseurs, ils ont été interpellés dans la nuit après avoir commis une autre agression et « une intrusion dans une maison sur la commune de Frépillon, où un vélo a été dérobé », explique à Actu 17 une deuxième source proche du dossier. Ils ont été placés en garde à vue par la gendarmerie d’Auvers-sur-Oise et seulement trois des quatre suspects ont reconnu leur implication dans les faits.
Une enquête, confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise selon une source policière, a été ouverte « pour confondre les auteurs de ces violences », précise la préfecture. La victime les aurait reconnus sans l’ombre d’un doute.
« Les politiques et la justice qui doivent mieux protéger leurs agents »
Ce mercredi, la préfecture de police a apporté son soutien à la victime sur Twitter. Le secrétaire régional du syndicat Alliance Police Nationale Paris a condamné cette agression, soulignant : « Ce n’est pas une agression gratuite, notre collègue a été roué de coups car il est policier. »
Audrey Vagner, secrétaire départementale du syndicat Alliance 95, a été interrogée par France 3 Paris Île-de-France. « Dans les procédures policières, il n’y a pas d’anonymisation […]. Et il suffit d’être inscrit sur les pages blanches, d’avoir Facebook pour être identifié », a-t-elle déploré. Elle a ajouté : « J’interpelle les politiques et la justice qui doivent mieux protéger leurs agents. Ce n’est pas aux policiers de se construire une barricade autour d’eux […]. Nous avons un code de procédure pénale qui est bien fait, il suffit de l’appliquer. »
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