Trois détenus qui devaient être jugés en comparution immédiate pour « trafic de stupéfiant » ou « violences conjugales » ont été remis en liberté, le personnel pénitentiaire qui devait les escorter se trouvait ce jour-là en formation obligatoire.
D’après France bleu, le 26 avril, trois hommes qui devaient être transférés au tribunal judiciaire de Valence dans la Drôme ont pu rentrer chez eux, faute d’escorte pénitentiaire.
« Il s’agit d’un dysfonctionnement majeur », a déploré un magistrat qui a préféré rester anonyme, indique le média.
Lundi, les agents de l’Autorité de régulation et de programmation des extractions judiciaires (Arpej) de l’antenne de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) se trouvaient tous en formation.
Perturbées par la crise sanitaire, plusieurs sessions de cette formation – que lesdits agents doivent suivre obligatoirement tous les trois mois – ont déjà été supprimées. La totalité de l’effectif qui devait assurer le transfert des détenus a donc dû y assister.
Coronavirus chez les policiers
De son côté, le commissariat de Valence n’a pas pu répondre favorablement car depuis la mi-avril, 25 policiers sont absents, soit positifs au virus du Covid-19 causé par le PCC (Parti communiste chinois) ou bien cas contact.
Dans l’incapacité d’être présentés au tribunal et d’être jugés, les trois hommes ont donc été libérés jusqu’à leur prochaine comparution immédiate du 31 mai.
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