Après Éric Zemmour, qui a eu droit à un œuf frais cassé sur la tête samedi dernier, c’est au tour de Valérie Pécresse. Mais c’est de la poudre rose que la candidate LR a reçu en plein visage ce mercredi matin. Elle n’a pas souhaité porter plainte contre les deux auteurs de ce geste.
Les faits se sont produits ce mercredi 16 mars au matin, alors que Valérie Pécresse venait juste de terminer son grand oral devant la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). C’est au moment où elle descendait de la tribune que deux jeunes, un homme et une femme, se sont approchés d’elle et l’ont aspergée de poudre rose, visiblement de la craie.
Elle ne portera pas plainte contre eux
Les deux individus sont des militants du mouvement Akira, ainsi qu’ils l’ont eux-mêmes revendiqué, selon des propos relayés dans les colonnes du Figaro par un proche de la candidate. Ce proche a également indiqué que Valérie Pécresse « n’a pas pris cela comme une agression personnelle mais elle a demandé à échanger avec eux ».
Les deux agresseurs, dont le collectif d’extrême gauche appelle notamment, via son compte Instagram, à « dépasser les frontières raciales » ou au lancement d’un « front révolutionnaire par-delà les frontières », ont rapidement été neutralisés par les agents de sécurité. Selon ces derniers, les deux jeunes auraient refusé de discuter avec la candidate LR à la présidentielle, rapporte BFMTV. Mais la chaîne de télévision mentionne également une autre version. En effet, d’après l’équipe de la candidate, une discussion aurait bien eu lieu et les deux membres d’Akira n’auraient d’ailleurs exprimé aucune revendication concrète.
Valérie Pécresse ne portera pas plainte contre eux, d’après ce que l’équipe de campagne de la candidate a indiqué à BFMTV. De même que l’élue francilienne, Éric Zemmour a lui aussi été la cible d’un jet d’œuf frais lors de son déplacement à Moissac (Tarn-et-Garonne) samedi dernier. Lui non plus n’a pas souhaité porter plainte contre l’auteur de cette agression. Le candidat de Reconquête! avait même demandé à ce qu’il sorte de sa garde à vue et avait pu échanger avec lui, après quoi, l’homme s’était excusé de son geste.
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