Deux premiers cas de variant Omicron ont été confirmés en métropole, en Ile-de-France et dans le Haut-Rhin, concernant des voyageurs rentrant d’Afrique, ont annoncé jeudi les agences régionales de santé (ARS).
Le premier cas du variant Omicron du virus du PCC en Ile-de-France concerne un homme revenant d’un séjour au Nigéria, non vacciné contre le Covid et âgé de 50 à 60 ans. Il ne présentait pas de symptômes au moment du test, selon l’ARS.
Sa femme, qui l’accompagnait dans ce voyage « a été testée positive au Covid-19 et un séquençage est en cours pour vérifier s’il s’agit également du variant Omicron », a précisé l’ARS. L’entourage a été testé et placé à l’isolement.
#COVID19 | Un cas de variant Omicron confirmé en Île-de-France, l’Agence a été informée d’un résultat positif par séquençage.
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— ARS Île-de-France (@ARS_IDF) December 2, 2021
Une troisième personne vivant sous le même toit a été testée ce jeudi pour déterminer si elle était contaminée et, le cas échéant, si elle est porteuse du variant. Cette troisième personne n’est pas vaccinée, a précisé l’ARS.
Un cas avec « schéma vaccinal complet »
Le second cas, détecté dans le Haut-Rhin, concerne une femme, âgée de 40 à 50 ans et présentant un « schéma vaccinal complet », selon l’ARS du Grand Est. Elle avait été testée positive au retour d’un voyage en Afrique du Sud, et placée à l’isolement, avant que le séquençage ne révèle la nature du variant.
« Peu de contacts à risque ont été identifiés », précise l’ARS. Jusqu’à présent, un premier cas positif au variant Omicron avait été identifié en France sur l’île de la Réunion.
Le variant Omicron provoque des symptômes inhabituels mais bénin
Le variant Omicron provoque des symptômes inhabituels mais bénins a déclaré l’Association des médecins sud-africains. « Leurs symptômes étaient si différents et si légers par rapport à ceux que j’avais traités auparavant », a déclaré le Dr Angelique Coetzee qui exerce à Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud. La plupart des patients atteints du variant qui se sont présentés dans sa clinique étaient fatigués, ils avaient les muscles endoloris et une légère toux, a ajouté le Dr Coetzee.
Aucun cas grave non plus de Covid-19 dû au variant Omicron chez les personnes vaccinées selon les autorités israéliennes. Le Dr Sharon Alroy-Preis, cheffe des services de santé publique israéliens, a noté que le risque d’infection par Omicron était « très élevé », mais elle a ajouté que les personnes vaccinées puis infectées par ce variant n’étaient que légèrement malades.
« Si ça continue ainsi, il pourrait s’agir d’une maladie relativement bénigne par rapport au variant Delta, et paradoxalement, si elle prend le dessus, elle entraînera des taux d’infection plus faibles », a fait remarquer le professeur Mevorach.
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