Un élément important, et pourtant parmi les moins connus, entourant le débat sur la Covid est qu’au moment où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait l’état de pandémie, elle a également déclaré une « pandémie de l’information », qu’elle a baptisée « infodémie ».
La bataille pour le narratif entourant le virus, sa dangerosité et la manière de s’en protéger est devenue une question d’ordre mondial. Les gouvernements, les réseaux sociaux, les chercheurs et la presse du monde entier ont été encouragés à coopérer et à suivre les directives de l’OMS et de ses partenaires, devenues les autorités centrales de l’information.
Il ne s’agissait plus de s’attaquer uniquement aux prétendues informations fausses ou trompeuses, mais aussi à ce que l’organisation considérait comme un excès d’informations. En septembre 2020, un communiqué conjoint de l’OMS, des Nations unies et d’autres organismes expliquait que « l’infodémie consiste en une surabondance d’informations, en ligne et hors ligne », ajoutant que « la désinformation coûte des vies ».
Au fil du temps, nous avons pu constater que la désinformation coûte effectivement des vies. Par exemple, il suffit de regarder les politiques dévastatrices en vigueur à New York et ailleurs, où la désinformation de la part du gouvernement a incité les maisons de retraite à accueillir des personnes infectées par le Covid‑19, emportant la vie de milliers d’autres. Nous avons également vu comment des politiques mal avisées ont dévasté l’économie de nombreux pays et ruiné des populations sur l’ensemble du globe.
Aujourd’hui, avec la propagation de la variole du singe, la bataille du narratif recommence. Et une fois de plus, les populations constatent que les voix faisant autorité ne sont pas nécessairement dignes de confiance.
Une des principales sources d’information sur la variole du singe est « Gavi, l’Alliance du Vaccin ». Bénéficiant du soutien à la fois financier et technique de la Fondation Bill‑et‑Melinda Gates, l’Alliance du Vaccin a beaucoup de poids, Bill Gates s’étant imposé comme un acteur majeur parmi les autorités politiques en charge de la vaccination.
À propos de la variole du singe, ses risques et les moyens d’en freiner la propagation, Gavi affirme que « la maladie peut être fatale dans un cas sur dix ». Elle affirme que les modes de transmission interhumaine de la variole du singe sont les mêmes que pour le virus Ebola. Elle note également que l’OMS n’a pas recommandé de traitement spécifique pour cette affection. En ce qui concerne les vaccins, elle signale que le « vaccin [antivariolique] de première génération n’est plus disponible pour la population » et que le vaccin plus récent « n’est pas encore largement disponible ».
Toutefois, il faut lire tout ce paragraphe avec une extrême prudence, car chaque affirmation est formulée de sorte à nous induire en erreur.
S’agissant de l’affirmation selon laquelle « la maladie peut être fatale dans un cas sur dix », il y a une nuance importante à ajouter : le taux de mortalité dépend du pays. Selon l’OMS, le taux de mortalité relatif à la variole du singe en Afrique de l’Ouest est d’environ 1%, mais il peut atteindre 10% dans le bassin du Congo. La revue Nature note qu’il est impossible de déterminer avec précision la souche de la variole du singe qui se propage actuellement, cependant celle du Portugal est apparentée à celle de l’Afrique de l’Ouest. Nature signale que cette souche cause une maladie plus bénigne et un taux de mortalité plus faible, soit de 1% dans des « populations rurales et pauvres » et que « la plupart des personnes se remettent de la variole du singe en quelques semaines sans traitement ».
L’affirmation de Gavi selon laquelle « l’OMS ne recommande aucun traitement particulier pour la variole du singe », peut être facilement démentie avec le fait suivant, à savoir qu’il existe des traitements. Gavi reconnaît elle-même qu’il s’agit d’antiviraux autorisés visant à combattre des virus de ce type, tel le tecovirimat.
Gavi utilise les mêmes stratagèmes rhétoriques en faisant référence aux vaccins. Elle affirme que le vaccin original contre la variole n’est plus disponible pour la population, ce qui peut à nouveau prêter à confusion avec le fait suivant, à savoir qu’il existe un nouveau vaccin contre la variole et la variole du singe. Il y a trois ans à peine, en 2019, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé le vaccin JYNNEOS. Et lorsque Gavi minimise ce fait en déclarant que le nouveau vaccin n’est pas encore largement disponible, elle omet également de mentionner que les gouvernements en commandent désormais d’énormes quantités. L’administration Biden a récemment passé une commande du vaccin JYNNEOS pour 119 millions de dollars.
Les voix de la prétendue autorité (dont la majorité essaient de se positionner en détentrices de la vérité et du mensonge) sont celles qui propagent véritablement la désinformation médicale. Elles présentent clairement les informations de sorte à tromper les populations.
Le Dr Robert Malone, l’inventeur des vaccins à ARNm, l’a également constaté et en prend acte dans sa lettre Substack. Dans l’ensemble, il note que le taux de mortalité attribuable à la variole du singe pourrait être de 3,7% tout au plus. Il s’agit, par ailleurs de « cas suspects, non confirmés », [la confirmation nécessitant un test PCR, qui n’est pas facilement disponible dans les zones endémiques, ndlr]. Selon lui, bien que ce soit un chiffre de l’OMS, ce taux de mortalité est biaisé, car l’échantillon comprend globalement les cas les plus graves. Ainsi, dit-il, « ce type d’échantillonnage est fortement biaisé en faveur des cas les plus graves de la maladie – les pays détectent rarement les cas de maladie bénigne et ne les signalent pas à l’OMS ».
Il ajoute que « la variole du singe est un virus et une maladie endémique en Afrique, (…) elle est facilement contrôlée par les mesures de santé publique classiques. Elle n’a pas un taux de mortalité élevé ».
Le Conseil mondial de la santé (CMS), organisme à but non lucratif, s’est penché sur la désinformation entourant la variole du singe. Le CMS accuse l’OMS de « justifier de nouvelles violations des droits de l’homme » via des spéculations non scientifiques sur la variole du singe dans le but de lancer de nouveaux vaccins expérimentaux. Le CMS note qu’il n’existe aucune base scientifique rationnelle pour vacciner des populations entière sous prétexte de prévenir la propagation de la variole du singe. Par ailleurs, on ne sait ce que donnerait l’interaction de ces vaccins avec les vaccins contre le Covid‑19.
Le CMS note également que les images inquiétantes de la variole du singe généralement diffusées ne sont pas représentatives de l’épidémie actuelle. Enfin, le rapport indique que les descriptions des pustules de variole établies par l’OMS, selon un document datant de 1973, diffèrent des images diffusées par les médias aujourd’hui.
Un autre problème concerne le mode de diagnostic de la variole du singe. Actuellement, le diagnostic clinique de cette maladie nécessite un test PCR. Cette méthode a été rendue possible par l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) en Chine. Le National Pulse rapporte que le WIV « a assemblé un génome du virus de la variole du singe, ce qui a permis d’identifier le virus par des tests PCR ». Il ajoute toutefois que les chercheurs du WIV ont « utilisé une méthode que les chercheurs [de la communauté internationale, ndlr.] ont signalée comme pouvant créer un ‘agent pathogène contagieux’ ». Quoi qu’il en soit… Nous aborderons cette question une autre fois…
Autre point, les méthodes de diagnostic de la variole du singe, avec les tests PCR, sont également sujettes à caution. Le Conseil mondial de la santé prévient que les tests peuvent entraîner des faux positifs et que les symptômes retenus pour indiquer une infection à la variole du singe concordent également ceux du zona, du rhume ou du Covid‑19.
La triste réalité est qu’avec tous les discours sur la « désinformation médicale » et l’OMS elle‑même qui tente de contrer une prétendue « infodémie », les voix de l’autorité ne font pas nécessairement autorité. Et celles qui font malgré tout autorité ne sont pas vraiment dignes de confiance.
Le danger de politiser la médecine est que les intérêts politiques sapent l’exactitude médicale, une équation qui s’aggrave d’autant lorsque les autorités médicales ont des intérêts financiers.
Relevons que le nouveau terme en vogue du pouvoir mondial et de la coopération internationale est « parties prenantes ». Qu’il s’agisse du « capitalisme des parties prenantes » (ou « capitalisme participatif ») mis en l’avant par le Forum économique mondial, ou des « parties prenantes » dans les démarches mondiales de vaccination qui défendent les politiques et les mandats mis en place par les gouvernements.
Le problème avec les parties prenantes est un manque d’objectivité, un intérêt très net qui empêche toute impartialité.
Les « parties prenantes » des systèmes de santé mondiaux – qu’il s’agisse de Bill Gates, du Dr Fauci ou de l’Organisation mondiale de la santé – nous ont constamment induits en erreur, tant sur le plan de l’information que de la politique. Et nous avons vu les parties prenantes du système médical utiliser à plusieurs reprises des méthodes déloyales pour censurer ou critiquer des informations qui se sont révélées exactes par la suite.
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