Propriétaire d’une charmante maison ancienne dans un petit village de Vendée, Souria proposait son bien à la location depuis des années. Mais lorsqu’elle a récupéré les clés du logement après le départ de la dernière locataire, elle a été confrontée à un véritable cauchemar.
Situé dans le canton de Mareuil, en Vendée, le petit village de Corpe ne se trouve qu’à une trentaine de kilomètres de La Roche-sur-Yon.
Souria y possède une belle maison ancienne, à deux pas de l’église construite au XVIIe siècle. Une demeure qu’elle avait l’habitude de louer depuis plusieurs années.
Mais quand elle a poussé les portes de la bâtisse le 29 juillet après le départ de sa dernière locataire, Souria n’a pas pu en croire ses yeux :
« Je me suis retrouvée au milieu d’amas d’immondices. Tout avait pourri. »
« Là, il y avait des rats crevés… Bref, j’ai récupéré ma maison totalement dévastée. C’était une poubelle géante. »
« J’étais dans une détresse incroyable. Heureusement que les voisins m’ont soutenue, sinon je plongeais. Je les remercie du fond du cœur », a-t-elle expliqué à nos confrères de Ouest-France.
En découvrant l’ampleur des dégâts, les voisins de Souria ont été abasourdis eux aussi :
« On a retiré des centaines de kilos d’ordures en tout genre. C’est le genre de situation extrême que l’on voit uniquement dans les émissions de télé. Mais quand ça se produit à votre porte, ça vous secoue… », confie un voisin.
« Les premières années, tout se passait bien. Et puis, elle a cessé de payer ses loyers depuis un an. Ces derniers mois, la maison était tout le temps fermée », ajoute une habitante du quartier.
Vendée : elle loue sa maison et la retrouve saccagéehttps://t.co/INxGK1l6w5 pic.twitter.com/LoB8DiV8dK
— Le Bien Public (@Lebienpublic) 22 août 2018
Très en colère après avoir retrouvé sa maison dans un tel état, Souria a fini par éprouver de la compassion pour son ancienne locataire.
Celle-ci pourrait souffrir du syndrome de Diogène – un trouble du comportement qui associe une tendance à l’accumulation d’objets à une négligence corporelle et domestique, ainsi qu’à un isolement social prolongé :
« Avec le recul, je réalise que ma locataire était dans une immense détresse. Elle devait beaucoup souffrir pour se retrouver dans une telle situation. Je suppose qu’elle était en mode survie dans cette maison.»
« Outre l’accumulation de déchets, nous avons retrouvé un tas d’objets neufs non déballés, un nombre incalculable de jouets… »
La locataire est partie en abandonnant bon nombre d’objets intimes, dont plusieurs photos de famille que Souria a pris soin de conserver.
Après plusieurs allers-retours à la déchetterie pour se débarrasser des immondices, il est temps de réhabiliter la bâtisse :
« Nous allons demander des devis aux artisans, mais mon assureur n’est pas décidé à prendre en charge les dégâts. On est dans une impasse. Qui peut aider les bailleurs qui se retrouvent dans une telle situation ? »
Une question délicate à laquelle Souria n’a pour l’instant pas trouvé de réponse.
Selon Ouest-Fance, ces situations restent exceptionnelles : une centaine de cas similaires sont répertoriés chaque année en Vendée sur près de 60 000 logements mis en location, soit moins de 0,2 %.
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