Cet été, un groupe de trois individus a enlevé un gendarme à la sortie d’une discothèque vendéenne avant de le rouer de coups dans une voiture. Le fonctionnaire n’était pas en service au moment des faits.
Tout commence le 29 juillet, à la sortie d’une discothèque de la ville de Challans selon Ouest-France.
Vers 4 heures du matin, un groupe de six jeunes gens est violemment pris à partie par trois hommes qui les soupçonnent d’avoir subtilisé les papiers et le téléphone de l’un d’entre eux.
Plusieurs coups sont échangés avant que les deux camps ne se séparent.
Un gendarme qui n’était pas en service ce soir-là se dirige ensuite vers le groupe de jeunes pour vérifier qu’ils ne sont pas blessés :
« J’avais aperçu la bagarre, je voulais m’assurer auprès d’eux que tout allait bien », a-t-il expliqué.
Séquestré et tabassé, un gendarme appelle la police qui ne le croit pashttps://t.co/MGaFluQo8v
— France-Soir (@france_soir) 31 août 2018
Un peu plus tard dans la nuit, les trois hommes, d’humeur belliqueuse, s’en prennent au gendarme et l’obligent à monter dans leur voiture afin de partir à la recherche du groupe de jeunes.
Selon le fonctionnaire, ils l’auraient sommé d’aller « à l’avant ou dans le coffre » du véhicule.
Séquestrée dans l’automobile des trois individus, la victime sera rouée de coups pendant une virée nocturne qui ne permettra pas aux agresseurs de retrouver le groupe de jeunes qu’ils poursuivaient.
Le gendarme essaiera de joindre le 17 à plusieurs reprises, sans que ses appels ne soient jamais pris au sérieux .
Seuls deux des trois malfaiteurs ont pu être retrouvés par les forces de l’ordre. Jugés jeudi dernier, ils ont respectivement été condamnés à 24 et 18 mois de prison.
Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.