Le président Joe Biden estime que la guerre en Ukraine marquera le début d’un « nouvel ordre mondial ». Au milieu de la pandémie mondiale du Covid, Klaus Schwab et les élites mondiales ont également annoncé une « grande remise à zéro ».
En conséquence, les nations du monde devraient abandonner leur souveraineté à un corps international d’experts. Ceux‑ci nous éclaireraient sur les impôts, la diversité et les politiques vertes.
Lorsque l’ancien président Donald Trump a été élu en 2016, des journalistes de renom ont annoncé que les reportages partisans devraient remplacer l’ancienne approche, prétendument désintéressée, de l’information.
C’était là un thème récurrent.
En temps normal, les progressistes s’inquiètent de ne pas avoir le soutien du public pour leurs politiques. En cas de crise seulement, la gauche politique et les médias s’octroient le droit de fusionner pour faire passer en force des approches habituellement impopulaires tant en politique étrangère qu’intérieure.
C’est ce que nous avons vu l’année dernière : la fuite d’Afghanistan, l’adoption de la théorie critique de la race, les tentatives de mettre fin à l’obstruction parlementaire, de remplir les tribunaux, de bazarder le collège électoral et de nationaliser les lois électorales.
Ce « nouvel ordre » et « reset » impliquent un gouvernement beaucoup plus important et des bureaucraties non élues plus puissantes. Les élites partent du principe que leurs changements radicaux en matière de consommation d’énergie, de couverture médiatique, de vote, de souveraineté et de quotas raciaux et ethniques ne s’appliqueront jamais tout à fait à elles‑mêmes, puisque ce sont elles qui conçoivent ces changements du haut vers le bas.
Ainsi, nous, les gens ordinaires, devons abandonner les combustibles fossiles, mais non les magnats détenteurs d’avions privés. Des murs n’entacheront pas nos frontières, mais protégeront quand même les maisons de Nancy Pelosi, Mark Zuckerberg et Bill Gates.
L’ordinateur portable perdu de Hunter Biden sera déclaré, par accord, comme un fait insignifiant. En revanche, le faux narratif de la « collusion » avec Alfa Bank fera la une des journaux pendant des semaines.
La classe moyenne verra son niveau de vie réduit. Nous devrons nous efforcer d’être « durables », renoncer à nos maisons, vivre en appartement, utiliser des transports en commun. Mais les Obama garderont leurs trois manoirs, et les inventeurs futuristes de la Silicon Valley insisteront pour que leurs yachts soient exemptés.
Mais en vérité, nous sommes sur le point d’assister à un reset radical du reset en cours. Nous sommes en passe de voir une transformation différente de celle à laquelle les élites s’attendent, et elles devraient s’en méfier.
Sur l’ensemble du monde, les populations sont furieuses face à une hyperinflation qui pourrait bientôt dépasser les 10 % par an. Nous aurons de la chance si cela ne se termine que par une récession ou une stagflation, plutôt que par une dépression mondiale.
Ce désordre a été créé par le même appareil qui a cru à la « théorie monétaire moderne » (TMM). Cette idée universitaire grotesque selon laquelle la prospérité découlerait d’une vaste expansion monétaire et de facto du maintien des taux d’intérêt zéro, de déficits annuels énormes, de l’accumulation d’une dette nationale dangereuse et de l’octroi de subventions aux travailleurs pour qu’ils restent à la maison.
Les coûts du gaz naturel et du pétrole atteignent maintenant des niveaux insoutenables, au point que la classe moyenne ne pourra tout simplement plus voyager, se chauffer en hiver ou se rafraîchir en été.
Tant en Europe qu’aux États‑Unis, les gouvernements de gauche ont délibérément freiné le forage et les pipelines non russes. Ils ont fermé des centrales nucléaires et subventionné des projets solaires et éoliens coûteux et inefficaces. Ils n’ont pas abouti à une utopie, mais à des pénuries de carburant, des prix élevés et une dépendance énergétique vis‑à‑vis des régimes les plus répressifs du monde.
La révolution woke en Occident est là nous apprendre que le monde occidental dominé par l’« homme blanc » est toxique. Ses origines, son ascension, ses loisirs et sa richesse actuels sont uniquement dus à l’exploitation, au racisme et au sexisme institutionnels.
Grâce aux élites nous avons désormais la « cancel culture » pour y remédier, et le « doxxing » (divulgation de données personnelles) ou le « deplatforming » (fermeture de compte sur un média social) permettent à la bonne heure de frapper d’ostracisme tous ces exploiteurs, détruire leurs vies et leurs carrières.
Pourtant cette culture européenne supposée nocive, vieille de quelque 2 500 ans, fait de l’Occident la première destination de millions de migrants non occidentaux et offre à ses citoyens le plus haut degré de prospérité et de liberté au monde.
Un reset du « Grand reset » s’impose donc, en réaction aux « nouvel ordre » voulu par Biden et les membres du forum économique mondial.
Lors des élections de mi‑mandat de novembre 2022, nous verrons probablement un « non » historique au programme de la gauche orthodoxe qui a entraîné une inflation insoutenable, une énergie inabordable, la guerre et l’humiliation à l’étranger, la montée en flèche de la criminalité, l’hostilité raciale, ainsi que la défiance arrogante de ceux qui ont délibérément promulgué ces politiques désastreuses.
Ce qui les remplacera, c’est un retour à ce qui a toujours fonctionné.
Des frontières fermées et sécurisées avec une immigration légale et mesurée, une application stricte de la loi par la police et des peines dissuasives, un retour à l’intégration et à la primauté du caractère individuel plutôt que des critères clivants sur la « couleur de notre peau ».
Le public continuera à faire la sourde oreille aux médias mainstream biaisés et médiocres. Nous assisterons à une augmentation de la production de pétrole et de gaz naturel afin d’assurer une transition lente vers une plus grande variété d’énergies, une défense nationale forte et une politique étrangère dissuasive.
Les prophètes du nouvel ordre mondial ont semé le vent et ils récolteront bientôt la tempête, les foudres de populations exaspérées, usées par leur incompétence, arrogance et ignorance.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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