Les institutions européennes sont parvenues mercredi à un accord provisoire pour que soit établi dans tous les pays de l’UE un système d’alerte par SMS en cas d’attaque terroriste et de catastrophe. Cette décision fait partie d’un accord très large sur un paquet de mesures dans les télécoms atteint dans la nuit de mardi à mercredi entre les négociateurs du Parlement européen et les 28 Etats de l’UE.
« Pour accroître la protection des citoyens de l’Union », indique la Commission européenne dans un communiqué, il est prévu que soit mis en oeuvre « un système de transmission des avertissements publics aux citoyens sur leurs téléphones mobiles ». « Il permettra aux citoyens et aux voyageurs d’être informés des menaces imminentes ou en cours dans la zone où ils se trouvent », ajoute-t-elle. L’idée de ce système a été introduite par les eurodéputés et s’inspire du principe du numéro 112, numéro général d’urgence qui peut être appelé depuis n’importe quel téléphone fixe ou portable dans tous les états membres de l’UE pour appeler une ambulance, les pompiers ou la police.
Un tel système existe depuis le 8 novembre 2012 aux Pays-Bas, qui était le premier pays au monde à avoir mis en place un tel dispositif, afin de prévenir aussi bien les inondations que les attentats, a indiqué à l’AFP le cabinet de l’eurodéputé néerlandais, Lambert Van Nistelrooij. En France, fin mai, le gouvernement a décidé de mettre fin, à cause d’une série de bugs, à l’application d’alerte attentat SAIP pour smartphone, destinée à informer la population via les réseaux sociaux et mise en place après les attaques de 2015.
DC avec AFP
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