Guy Whidden II est un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale âgé de 98 ans et originaire du comté de Frederick, dans le Maryland. On pense qu’il s’agit de la dernière personne vivante du comté qui a envahi la Normandie le jour J. Il dit avoir pu survivre à la guerre grâce à une « intervention divine ».
Il a été interviewé par Epoch Times au cours d’une commémoration locale de ce jour critique, le 6 juin 2021, date du 77e anniversaire du jour J.
M. Whidden servait en tant que membre du 502e régiment de parachutistes d’infanterie de la 101e division aéroportée. Il se trouvait à seulement 90 mètres d’altitude lorsqu’il a sauté sur le sol normand. La scène, se souvient-il, était dramatique : les parachutistes touchaient le sol avant que leur parachute ne s’ouvre, des avions s’écrasaient au sol, et d’autres avions au-dessus de nous recevaient des balles.
Après l’atterrissage, il a été heurté par un paquet de provisions, ce qui l’a temporairement « assommé ». Il a ensuite failli être abattu par l’un de ses propres soldats après avoir été incapable de répondre à un signal utilisant un clicker pour déterminer s’il était ami ou ennemi, parce qu’il avait perdu son propre clicker. Il a cependant réussi à convaincre l’autre soldat qu’il était Américain.
Plus tard, M. Whidden a senti quelque chose frapper sa poitrine et il a supposé qu’on lui avait tiré dessus. Il a tendu la main vers sa poitrine et en a sorti son livre de prières. Un fragment de métal provenant d’un obus de mortier était collé sur la couverture arrière du livre. « C’était une intervention divine », se souvient-il avoir pensé. « Quelqu’un veille sur moi. »
Lorsque M. Whidden était en Hollande, il s’est retrouvé une fois de plus face au danger, mais a été miraculeusement épargné. Un officier allemand s’est approché brusquement de lui et l’a plaqué au sol, en pointant un pistolet sur lui. M. Whidden a essayé d’attraper son couteau de tranchée, mais n’a pas pu le récupérer.
L’officier a fixé M. Whidden pendant un moment, puis, inexplicablement, lui a remis son pistolet. Peut-être qu’il rappelait à l’officier l’un de ses propres enfants, de sorte que l’officier n’a pas pu appuyer sur la gâchette, s’est-il dit.
Pesant seulement 40 et quelques kilos au lycée, il était régulièrement malmené par ses camarades de classe. Cependant, son séjour dans l’armée l’a changé. Avec une forte foi en Dieu, il a appris à être courageux et à faire face à l’inconnu. Il a pu accomplir cela parce qu’il bénéficiait d’une « intervention divine », dit-il.
Il ne se considère pas comme un héros pour ses actions pendant la guerre, mais affirme qu’il a simplement été « l’un des plus chanceux ». Selon lui, les vrais héros sont ceux qui ont donné leur vie pour leur pays.
M. Whidden est l’auteur d’un livre intitulé Between the Lines and Beyond : Letters of a 101st Airborne Paratrooper. Il a été interviewé à de nombreuses reprises pour son histoire et a donné de nombreuses conférences à des enfants et des étudiants. Il se désole des perspectives partisanes qui créent une telle discorde au sein de sa nation : « De mon temps, les partis s’entendaient bien ensemble. » Il a observé que les campus universitaires sont particulièrement intolérants au dialogue ouvert et ne sont plus des bastions de la liberté d’expression et de la diversité de pensée.
Malgré tous les mauvais acteurs du monde et les difficultés rencontrées avec la pandémie l’année dernière, M. Whidden reste optimiste. « J’aime les gens… J’aime les voir heureux. » Lors de ses conférences, il dit toujours aux gens de « rester forts. Gardez le sourire et essayez de voir les bons côtés de la vie ».
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