Une enquête secrète menée par le commentateur politique conservateur Steven Crowder dans une clinique d’avortement tardif au Colorado réfute les allégations selon lesquelles tous les avortements tardifs sont cliniquement nécessaires.
L’enquêteuse était émue lorsqu’elle a laissé la clinique [d’avortement], priant Dieu d’épargner l’enfant de 8 mois à naître.
Le Colorado est l’un des premiers États des États-Unis à avoir légalisé l’avortement tardif, selon CBN News, et Steven Crowder et son équipe d’enquête voulaient prouver à quel point il est facile pour les femmes d’interrompre une grossesse tardive.
Dans la vidéo d’enquête, UNDERCOVER : Late term absorption clinic [Couverture secrète : les cliniques d’avortement tardif], qui a été regardée plus de 940 000 fois sur YouTube, une femme enceinte de 25 semaines, du nom de Mariel, a visité une clinique d’avortement avec une caméra cachée sous sa chemise. Elle a interrogé une infirmière sur les procédures d’avortement.
L’infirmière a demandé à la femme d’attendre dans la salle d’attente pour une échographie. Dans la chambre, Mariel a rencontré une autre femme enceinte de 8 mois.
Cette femme de 28 ans, appelée patiente X dans la vidéo, devait subir un avortement ce jour-là.
Les activistes pro-avortement tentent de justifier les avortements tardifs en soutenant qu’ils sont nécessaires lorsque la vie d’une mère est en danger ou lorsque le bébé présente des anomalies.
Mais la patiente X a confié à Mariel qu’il n’y avait rien d’anormal avec sa santé ni celle du petit garçon à naître.
« Il n’y a rien qui ne va pas avec ma grossesse, comme pas de fœtus ou d’autres anomalies », a dit la patiente X à Mariel, dans la vidéo YouTube. « Tout a été vérifié. Je veux dire qu’ils ont fait tous les tests sur lui. Il va bien. Il n’y a rien qui cloche chez lui. Ils ont fait le test de la trisomie, ils ont tout fait ça. »
Puis les deux femmes ont discuté de ce qui se passe, précisément, dans le cadre d’une procédure d’avortement tardif.
Il y a plusieurs façons cliniques d’avorter un bébé plus gros ; des médicaments mortels sont souvent injectés dans le cœur, la tête ou le sac amniotique, tuant le bébé, selon le Center for Medical Progress. La mère donne alors naissance à l’enfant mort.
Dans la vidéo d’enquête de Crowder, la patiente X est vue jonglant avec sa décision d’avorter son enfant.
« Dois-je le faire ou ne dois-je pas le faire ? Je sais que mon mari me disait tout le temps : ‘Tu vas le regretter… Tu n’as pas besoin de faire ça. Tu sais qu’on va s’en sortir’ », a-t-elle dit à Mariel. « Je me dis : ‘Ce n’est pas toi qui reste à la maison pour l’élever. C’est moi.’ »
Elle craignait que son mari ne lui en veuille d’avoir avorté l’enfant. Elle semblait également faire face à un dilemme moral – elle a été élevée comme catholique et l’avortement est contraire à ses croyances.
« Alors je me sens très égoïste de faire ça. C’est pourquoi j’ai tant de mal à m’y faire », a-t-elle dit à Mariel.
Lorsque Mariel lui a demandé si elle allait avorter, la patiente X a dit qu’elle avait déjà deux enfants et qu’elle ne pouvait pas avoir le troisième.
La patiente X devait recevoir l’injection ce jour-là, mais la vidéo ne donne aucune indication à savoir si elle a finalement avorté. Elle prend fin lorsque Mariel quitte la clinique en priant de tout son cœur pour que l’enfant survive.
Les avortements tardifs font depuis longtemps l’objet de discussions, selon l’Institut Charlotte Lozier : « L’avortement tardif n’est pas un terme médical exact, mais il a parfois été utilisé pour désigner les avortements chirurgicaux de dilatation et d’évacuation (démembremeent) ainsi que les avortements de dilatation et d’extraction intactes (naissances partielles) pratiqués au cours du deuxième (13-27 semaines) et du troisième (27-39 semaines) trimestre. »
Selon l’Institut Charlotte Lozier, les causes d’avortements tardifs ressemblent le plus souvent à celles d’avortements en cours de premier trimestre : « Stress financier, problèmes relationnels, enjeux scolaires ou parentaux. »
Le Guttmacher Institute rapporte que 25 % des cliniques aux États-Unis ont avorté jusqu’à 20 semaines de grossesse et 10 % jusqu’à 24 semaines de grossesse, en 2014.
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