L’agression s’est produite à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, dans l’Hérault, vendredi 29 décembre à midi. Un détenu est devenu très agité, et s’est rendu coupable d’une agression sexuelle envers une surveillante pendant son menottage.
Un acte répugnant qui illustre la pénurie de main-d’œuvre dans le milieu carcéral. Un détenu de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone a agressé sexuellement une surveillante pénitentiaire, alors qu’il était en pleine crise pour ne pas réintégrer sa cellule, relate Midi Libre. Le 29 décembre, lors de la distribution du déjeuner, l’individu de 52 ans a commencé à s’agiter jusqu’à devenir extrêmement virulent. Le personnel de la maison d’arrêt héraultaise est alors intervenu, et des renforts ont même dû être appelés pour contenir l’énergumène.
L’officier du bâtiment a alors instamment demandé de placer le prisonnier en cellule de prévention. Mais « l’individu a opposé une forte résistante, portant même des coups de pied » aux agents, rapporte Johann Reig, secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa Justice d’Occitanie. Pire, « lors du menottage, la personne détenue a eu un comportement inacceptable en agressant sexuellement l’une de nos collègues », ajoute-t-il.
Libérable en février
D’après une source proche de l’enquête interrogée par Midi Libre, le forcené « lui a mis la main entre les jambes plusieurs fois de manière insistante ». Le syndicat a condamné ces agissements tout en assurant qu’une plainte serait déposée pour « les gestes déplorables auxquels la surveillante a été confrontée ». D’après France 3 Occitanie, la victime, très choquée par la violence de l’agression, s’est mise en arrêt et a porté plainte. Le prisonnier serait sujet à des troubles psychiatriques nécessitant de le placer dans « un établissement spécialisé », selon l’Ufap-Unsa. Déjà transféré en provenance de Mende, il pourrait sortir de prison en février.
Johann Reig a également précisé à Midi Libre que « la surveillante était seule à l’étage ». Il a dénoncé un « gros problème d’effectif » dans cette prison, avec « une surpopulation de près de 150 % ».
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