Au lendemain de la « casserolade » qui a accueilli Emmanuel Macron lors de sa visite en Alsace, un arrêté de la Préfecture de l’Hérault a interdit tout « dispositif sonore portatif » jeudi à Ganges, où le chef de l’État a prévu de parler éducation.
? « C’est important de montrer qu’on réinvestit très fortement dans notre école, dans nos enseignants. (…) On peut le faire aussi parce que l’on prend des décisions qui sont courageuses à côté. »
Le chef de l’Etat a prévu de parler d’éducation lors de ce nouveau déplacement. pic.twitter.com/4HHDYHXlIE
— franceinfo (@franceinfo) April 20, 2023
Dans un périmètre entourant notamment le collège Louise-Michel de Ganges, où M. Macron doit faire des annonces sur la rentrée scolaire de septembre, aux côtés du ministre de l’Éducation Pap Ndiaye.
Casseroles et flûtes interdites
L’arrêté du préfet de l’Hérault interdit l’ « usage » de tous « dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés ». Aux barrages filtrant les entrées dans la zone de Ganges sécurisée pour l’arrivée du président, des manifestants venus avec des casseroles et des fifres (flûte traditionnelle) ont été empêchés de passer, a affirmé à l’AFP le secrétaire général de la CGT de l’Hérault, Mathieu Guy.
« Il faut s’en tenir à l’arrêté. Il s’agit de tout dispositif d’amplification du son. Cela n’a rien d’exceptionnel », a indiqué un porte-parole de la préfecture à l’AFP, sans préciser la gamme de ces « dispositifs sonores » interdits et si cela pourrait inclure les sifflets, cornes de brume, vuvuzelas ou autres instruments. Il a affirmé ne pas être au courant de manifestants empêchés de passer avec des casseroles ou des fifres.
Arrêté en vigueur de mercredi soir 20h00 jusqu’à jeudi 18h00
Cet arrêté, en vigueur depuis mercredi soir 20h00 jusqu’à jeudi 18h00, interdit également dans ce périmètre le port d’ « armes à feu, y compris factices », ainsi que de « tous objets susceptibles de constituer une arme (…) ou pouvant servir de projectiles, (…), en particulier les bouteilles de verre ».
Jeudi en fin de matinée, certains manifestants jetaient des pommes de terre et des oeufs sur les gendarmes, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.
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