Les parents Amy et Nathan Duncan de Caroline du Nord, qui ont toujours su que leur parcours d’adoption serait un peu différent, sont devenus les parents adoptifs d’un petit garçon prématuré atteint de graves malformations congénitales avant même sa naissance. Les médecins pensaient qu’il ne survivrait pas, mais après 104 jours de lutte et de prières ferventes, le bébé est rentré à la maison. Il est maintenant « en parfaite santé ».
Le couple de Wilkesboro a commencé à se fréquenter quand Amy avait 16 ans et Nathan, 18 ans. Leur foi chrétienne commune a été un « énorme, énorme facteur de motivation pour se marier », a déclaré Amy. Qu’il s’agisse d’avoir la chance d’adopter un enfant atteint de malformations congénitales potentiellement mortelles ou de le ramener à la maison sans aucune affection à long terme, le couple affirme que tout cela est à la gloire de Dieu.
« Ce que nous avons appris, c’est que Dieu est avec nous dans la tristesse et dans la joie », a déclaré Amy. « Le Seigneur nous délivrera de l’épreuve, ou bien, il marchera avec nous à travers elle. Et dans tous les cas, nous avons sa présence et sa force de soutien pour endurer n’importe quelle épreuve – et c’est exactement ce qui s’est passé. »
Le don de l’adoption
Amy et Nathan ont su très tôt qu’ils voulaient adopter un enfant. La question était de savoir quand, explique Amy, 30 ans, à Epoch Times. « Nous avons eu trois enfants assez rapidement. »
Avec tant d’enfants dans le besoin, ils ont commencé à faire des recherches sur l’adoption via un avocat privé, par une agence ou par placement en famille d’accueil. « J’ai vraiment senti que le Seigneur murmurait à mon cœur que notre adoption ne se ferait pas par l’une de ces méthodes », explique Amy. « Ce serait une personne dans le besoin qui nous approcherait et nous demanderait d’adopter son bébé. Nous avons senti que Dieu nous appelait à ouvrir notre maison aux enfants dans le besoin et à être un endroit sûr pour eux. »
Le 2 juillet 2021, Amy a reçu un texto d’une femme avec laquelle elle s’était liée d’amitié 18 mois auparavant.
Décrivant la femme comme une personne dans le besoin, Amy raconte :
« Elle nous a contactés et nous a dit : ‘Je suis enceinte et je ne peux pas faire autrement que de faire de Nathan et de toi les parents de ce bébé.’ Quel cadeau surprenant c’était ! Nous avons eu de la peine pour elle, mais nous nous sommes aussi réjouis qu’elle nous ait vus et ait voulu que nous soyons les parents de Marshall. La mère biologique nous a fait un cadeau si merveilleux en nous choisissant pour être les parents. »
« J’ai vraiment eu l’impression que le Seigneur nous disait qu’il ne s’agissait pas seulement d’avoir un bébé, mais d’aimer cette personne dans le besoin, qui souffre et qui cherche de l’aide. Vous devez lui offrir tout votre amour, tant qu’elle est prête à l’accepter. »
Marshall est né le 30 août, à environ 33 semaines de gestation, à l’hôpital pour enfants Brenner de Winston Salem, à une heure du domicile des Duncan.
Amy, une mère au foyer qui fait l’école à la maison à ses enfants, et Nathan, qui dirige sa propre entreprise de batteries, savaient que le combat de Marshall allait commencer immédiatement. Selon Amy, Marshall a subi une intervention chirurgicale d’urgence « immédiatement après la naissance », car son estomac était « gonflé à bloc et ses poumons n’étaient pas en mesure de fonctionner.« On lui a diagnostiqué une perforation intestinale, c’est‑à‑dire que le méconium qui constitue généralement les premières selles d’un bébé s’était écoulé dans son abdomen. Il avait de petits poumons et a été intubé, car il ne pouvait pas respirer seul.
« Lorsqu’ils ont ouvert son estomac, une incision couvrant probablement 75 % de son abdomen, ils ont découvert que ses intestins étaient troués« , se souvient Amy. « On nous a dit au téléphone qu’il était gravement malade et qu’il ne survivrait probablement pas. »
« Mon mari et moi voulions désespérément être avec lui à ce moment‑là. Nous avions nos trois enfants, et une fille en famille d’accueil qui était avec nous depuis six mois, mais nous avons tous les deux ressenti l’urgence que ce bébé en Unité de soins intensifs néonatals soit notre fils. »
Comme seuls les parents étaient autorisés à pénétrer dans le service en raison des restrictions imposées par le Covid‑19, quatre jours après la naissance de Marshall, la mère biologique a apporté le certificat de naissance à l’hôpital, a rencontré un travailleur social et lui a dit qu’Amy et Nathan – qui avaient choisi Marshall Nate comme prénom pour leur fils – étaient les parents adoptifs et qu’ils avaient « tous les droits » pour lui rendre visite.
À la grande surprise du couple, la mère biologique a également ajouté leur nom de famille à l’acte de naissance. « C’était un vrai cadeau de ne pas avoir à attendre, vous savez, que tout soit terminé pour qu’il porte notre nom », explique Amy.
Malgré la joie de l’adoption, le pronostic de Marshall était mauvais.
La prière et la volonté de Dieu
Amy raconte qu’une fois arrivés à l’hôpital, le chirurgien, les médecins et les infirmières de Marshall sont entrés les uns après les autres pour leur annoncer la gravité de sa situation. Le petit garçon aurait besoin de plusieurs opérations pour découper des sections de ses intestins et les attacher ensemble, avec de multiples conséquences possibles. Il pourrait avoir une « déficience de type maladie de Crohn » à vie, et il pourrait ne jamais être capable de manger.
Pourtant, ni Amy ni Nathan n’ont envisagé une seule fois de renoncer. Au contraire, ils ont été envahis par une « paix sans peur. » Amy raconte que lorsque Nathan a demandé s’il était probable que les intestins de Marshall guérissent spontanément, les médecins leur ont répondu que « cela n’arriverait pas. » Le couple s’est alors tourné vers la prière tout en se soumettant au fait qu’il y aurait de nombreuses opérations si « telle était la volonté de Dieu ».
« Nathan a prié le jour de notre première rencontre avec Marshall », se souvient Amy. « Il a lu les Écritures Saintes à Marshall, en disant qu’il voulait que ce soit la première chose qu’il lui dise. Il a ensuite posé ses mains sur son estomac et a demandé à Dieu, avec une telle douceur, d’épargner à notre fils toutes les souffrances que les médecins nous avaient annoncées et de guérir ses intestins. Si ce n’était pas sa volonté, alors nous lui faisons encore confiance et demandons sa force pour y faire face. »
Trois jours plus tard, Marshall a commencé à se nourrir par lui‑même et le drain attaché à son estomac « est resté clair », dit‑elle.
« Les médecins et les infirmières n’en revenaient pas », se souvient Amy. « Après cela, le drain est toujours resté clair. Et les tests ont montré qu’il n’y avait pas de trous, de fuites ou de plis dans ses intestins. Finalement, le médecin a dit : « Vous savez, je ne peux pas l’expliquer. Je ne comprends pas comment, mais d’une manière ou d’une autre, les intestins de Marshall sont comme s’ils avaient été faits à la perfection, sans les trous qu’il y avait auparavant. »
Selon Amy, sa famille est très soumise à la volonté du bon Dieu et cette fois « sa volonté était de dire oui ».
« C’est vraiment le Seigneur qui l’a parfaitement guéri. Nous sommes toujours aussi étonnés que le Seigneur nous ait fait ce cadeau et que notre Marshall mange normalement et n’ait plus aucun problème d’estomac à traîner toute sa vie. Quel cadeau ! »
Par la suite, il a fallu 104 jours en Unité de soins intensifs néonatals pour que Marshall puisse respirer pleinement par lui‑même. Pendant cette période, les Duncan ont fait l’aller‑retour entre leur maison et le Manoir Ronald MacDonald tous les soirs pour être avec leur bébé.
Amy jonglait avec les visites de la mère biologique, les travailleurs sociaux et l’enseignement à domicile. Les amis et la famille apportaient des repas et aidaient à garder les enfants. « Nos besoins ont été satisfaits, et nous avons même reçu plus que nécessaire », raconte Amy.
Le 12 décembre 2021, Marshall est sorti de l’hôpital, juste à temps pour Noël.
Amy et Nathan, qui avaient noué de solides relations avec l’équipe soignante de Marshall, ont appris à surveiller son oxygène, à utiliser sa sonde d’alimentation nasogastrique et à faire fonctionner la pompe d’alimentation, et se sont sentis prêts. Au début, la masse de cordons et d’équipements était intimidante, dit Amy. Mais la joie du retour de Marshall à la maison, et l’excitation pure et simple de voir les enfants des Duncan rencontrer leur frère tant attendu, ont tout éclipsé.
« Ce qui est vraiment génial, c’est que Marshall a la peau claire et les cheveux roux, comme mon mari et mon fils ! », s’émerveille Amy.
Le 17 février, les Duncan ont annoncé à Epoch Times que Marshall était désormais « complètement débarrassé de ses tubes et en parfaite santé ».
« Il est maintenant comme un bébé normal, sans sonde nasogastrique et sans oxygène. Louons le Seigneur. »
Amy espère que d’autres personnes seront inspirées par leur histoire d’adoption si particulière.
« Si quelqu’un se demande s’il veut accueillir ou adopter un enfant, le conseil de notre famille est de le faire », déclare‑t‑elle. « Vous avez la possibilité de changer la trajectoire de la vie d’un enfant pour toujours, en étant capable de montrer ce que c’est que d’avoir une famille saine, stable et aimante. »
« Ne vous limitez pas à ce que vous vous sentez capable de gérer ou de faire, mais regardez les perspectives que vous pouvez lui offrir. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.