La fédération hospitalière de France (FHF), qui craint un déficit global de 3,5 milliards d’euros pour les hôpitaux publics en 2024, a fait part de son « soulagement » après l’adoption du budget de la Sécurité sociale lundi soir.
« L’adoption de la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) constitue un soulagement pour l’ensemble des professionnels de santé, qui peuvent désormais envisager 2025 avec plus de visibilité malgré les nombreux défis à venir. L’hôpital public et le secteur médicosocial restent confrontés aux difficultés d’un système de santé sous forte pression », relève Arnaud Robinet, le président de la FHF cité dans un communiqué.
Un milliard d’euros supplémentaire
La FHF juge que le milliard d’euros supplémentaire débloqué en faveur des hôpitaux est une « bouffée d’oxygène » dans un contexte où l’hôpital public devrait selon les premières projections de la fédération, affronter un déficit global de 3,5 milliards d’euros en 2024.
« Le milliard promis aux hôpitaux publics doit servir à soutenir les activités prioritaires en matière de santé publique », avertit la fédération qui liste « l’appui aux disciplines médicales nécessitant des prises en charge lourdes et complexes 24h/24, ainsi que la psychiatrie et la chirurgie de recours » comme les greffes, ou encore la relance de la recherche et l’innovation.
Après ce marathon budgétaire marqué par la censure du gouvernement Barnier, la FHF demande que « le chantier de la programmation avance rapidement : il devient urgent d’adopter une philosophie de pilotage qui ne rajoute pas de l’incertitude à l’incertitude chaque année ».
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