En Australie, le message des élites – la classe politique et les grands médias australiens – aurait pu provenir du ministère de la Vérité dans le roman 1984 de George Orwell.
Ce célèbre roman dresse le futur où le monde est gouverné par trois dictatures maléfiques qui se basent sur les modèles communiste et fasciste apparus au XXe siècle.
Le message de ces élites annonçait aux gens qu’ils devraient se réjouir de ce que les grands médias ont appelé le « jour de la liberté » – le 11 octobre – qui a vu certaines « libertés » débloquées de lourdes restrictions sanitaires imposées par le gouvernement.
En fait, après avoir atteint l’objectif de 70 % de la population éligible entièrement vaccinée, l’État le plus peuplé d’Australie – la Nouvelle-Galles du Sud (NSW) et sa capitale Sydney – a assoupli un certain nombre de restrictions pour les seules personnes entièrement vaccinées. D’autres restrictions devraient être assouplies vers la fin octobre, lorsque la NSW aura atteint l’objectif de 80 % de la population âgée de 16 ans et plus entièrement vaccinée. Cependant, les personnes non vaccinées devront attendre le 1er décembre pour bénéficier des « nouvelles libertés ».
En fait, ce n’était guère un jour où la « liberté » était restaurée dans cet État australien. La vie de ses habitants est encore minutieusement réglementée d’une manière inconnue dans les sociétés démocratiques soumises à l’État de droit.
C’est toujours comme si la NSW était l’un de ces États communistes d’Europe de l’Est contrôlés à l’époque par l’Union soviétique et disparus depuis bien longtemps. Les mesures, établies sans la considération du Parlement ni le suivi de la procédure requise – ce qui a été observé même à l’époque coloniale et en temps de guerre – allaient sans aucun doute au-delà du pouvoir autorisé par la législation sur la santé publique.
Le moment venu, ces mesures feront l’objet d’une multitude d’actions en justice pour faute grave dans l’exercice de la fonction publique. Un bon nombre de ces actions en justice pourraient aboutir. Elles impliqueront l’octroi de dommages et intérêts à ceux dont les entreprises, les carrières, l’éducation, la santé et les vies ont été endommagées ou détruites par les politiciens.
Toutefois, les politiciens impliqués ne paieront pas. La plupart seront à la retraite et vivront sur des retraites financées par les contribuables. Selon l’expérience du passé, beaucoup d’entre eux gagneront une fortune grâce aux consultations et aux nominations post-retraite, offertes même par des entités ayant des liens avec le Parti communiste chinois (PCC).
En attendant, le soi-disant « jour de la liberté » a divisé la population en trois classes.
Au sommet, il y a les élites au pouvoir, en particulier les politiciens qui ont été peu affectés par la pandémie, si ce n’est de l’augmentation de leurs revenus, de leurs privilèges et de leur pouvoir qui semble hors de contrôle.
Au milieu, il y a ceux qui sont entièrement vaccinés et à qui les politiciens jetteront quelques miettes. Ils auront le droit de se faire couper les cheveux chez le coiffeur et d’aller dans des cafés, à condition de prouver qu’ils sont obéissants aux règles établies par ceux d’en haut.
Ensuite, il y aura ceux qui sont au bas de l’échelle sociale – les non-vaccinés – qui sont accusés, dans certains milieux, de propager le virus.
Les gouvernements des États australiens ont imposé des mesures qui ne pourront jamais avoir le moindre effet pour limiter la propagation du virus. Cela concerne, par exemple, la décision du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud de fermer le secteur de la construction à grands frais et sans avis médical.
Pourquoi alors le 11 octobre pourrait-il être considéré comme un jour de liberté ? Ne devrait-il pas être plutôt un jour de honte et même d’infamie ?
Il n’y a jamais eu, et il n’y a aujourd’hui, absolument aucune justification pour passer outre les droits démocratiques au nom de restrictions sanitaires.
Peu après la fermeture des frontières internationales, il était évident que le virus chinois était grave mais, contrairement aux pandémies précédentes – comme la poliomyélite – il frappait les personnes âgées et les personnes déjà malades.
Son taux de mortalité dans un pays insulaire et isolé comme l’Australie a été inférieur à celui des pires épidémies de grippe.
Lors de sa formation, le mal nommé Cabinet national – qui permettait au premier ministre de dépasser les pouvoirs dont dispose le gouvernement fédéral en vertu de la Constitution – a ignoré l’expérience de Taïwan qui avait démontré la meilleure pratique au monde pour gérer la pandémie et où les écoles et les entreprises sont restées ouvertes comme d’habitude. Au lieu de cela, le Cabinet national a adopté de manière choquante le modèle communiste de Pékin – le confinement – tout en rejetant un modèle plus démocratique de gestion des crises sanitaires.
Cela reflète sans aucun doute l’influence démesurée du Parti communiste chinois sur la classe politique australienne. Comme dans la plupart des autres pays occidentaux, elle a suivi le modèle communiste de l’État-parti chinois qui ne se soucie pas des droits fondamentaux de ses citoyens et punit les petites entreprises.
Nous ne devrions pas remercier nos grands dirigeants pour le fait que le taux de mortalité attribuable du virus du PCC est plus faible en Australie que dans beaucoup d’autres pays. C’est évident, car l’Australie est un pays insulaire isolé, beaucoup plus facile à défendre que la plupart des autres pays.
Nous ne devrions pas non plus remercier les politiciens qui ont renoncé aux meilleures pratiques du monde d’affronter la pandémie – les pratiques démontrées par Taïwan que Pékin considère comme une province rebelle et renégate.
Taïwan a également été privée de la possibilité d’informer le monde entier de son expérience après avoir été évincée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’insistance du camarade Xi Jinping, qui a contribué à établir la norme pour le traitement des victimes du virus du PCC, y compris en imposant des restrictions telles que séquestrer les gens dans leurs appartements.
En fin de compte, il est inacceptable que les dirigeants politiques exercent un contrôle croissant sur nos vies, et cela ne doit pas continuer.
Nous ne devons jamais oublier l’avertissement de l’ancien président américain Ronald Reagan : « La liberté n’est jamais à plus d’une génération de l’extinction. Nous ne l’avons pas transmise à nos enfants par voie sanguine. On doit combattre pour elle, la protéger et la transmettre pour qu’ils fassent de même ou nous passerons nos vieux jours à raconter à nos enfants et aux enfants de nos enfants comment c’était autrefois aux États-Unis lorsque les gens étaient libres. »
David Flint est professeur émérite de droit connu pour sa direction des Australiens en faveur de la monarchie constitutionnelle et pour avoir dirigé l’Autorité australienne de radiodiffusion. Il a également été président du Conseil de la presse australienne et de l’Association mondiale des conseils de la presse.
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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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