Débuts maîtrisés lundi à Wimbledon pour Iga Swiatek et Novak Djokovic qui n’ont pas eu à s’employer pour passer le premier tour du Majeur sur gazon où les joueurs russes et bélarusses ont fait leur retour.
Ça roule et ça déroule pour Swiatek et Djokovic.
La N.1 mondiale a inauguré le court N.1 en se défaisant de la Chinoise Lin Zhu (34e) 6-1, 6-3 en 1h20 quand le Serbe (2e) a inauguré le Centre Court, avec à la clé une victoire en 2h12 (hors interruption par la pluie d’une heure et demie) contre l’Argentin Pedro Cachin (68e) 6-3, 6-3, 7-6 (7/4).
Pour Swiatek, dont le gazon n’est pas la surface préférée -elle n’a jamais passé les 8es de finale à Wimbledon alors qu’elle a remporté trois fois Roland-Garros (2020, 2022, 2023) et une fois l’US Open (2022)- une telle domination n’était pas assurée à l’avance.
« Je me sens en confiance, j’ai fait du bon boulot », a savouré la Polonaise de 22 ans, d’autant que Zhu était la joueuse la mieux classée qu’elle pouvait affronter au premier tour puisque première joueuse non tête de série.
Pour l’homme aux 23 titres du Grand Chelem, on n’en attendait pas moins.
Une 29e victoire d’affilée à Wimbledon
Avec ce succès lundi, Djokovic a décroché une 29e victoire d’affilée à Wimbledon depuis sa défaite en quarts en 2017. Il est depuis invaincu avec quatre titres consécutifs. Un cinquième le 16 juillet lui permettrait d’égaler le record de huit titres à Wimbledon détenu par Roger Federer, à une longueur du record absolu de Martina Navratilova.
Il a par ailleurs ajouté une 40e victoire d’affilée sur le Centre Court et une 22e victoire consécutive en Grand Chelem (il a remporté tous les Majeurs depuis Wimbledon l’an dernier à l’exception de l’US Open où il ne pouvait se rendre faute de vaccination anticovid).
Pourtant, comme il l’a souligné, les premiers matches à Wimbledon sont piégeux car il ne joue pas de tournois de préparation pour passer de la terre battue au gazon.
Or, ce sont deux surfaces « complètement différentes en termes de style de jeu, de tactique », a-t-il ajouté tout en rappelant qu’il était parvenu à faire la transition ces dernières années et qu’il ne voyait « pas de raison de penser » qu’il n’y parviendrait pas de nouveau.
Russes et Bélarusses, de retour
Russes et Bélarusses étaient interdits de Wimbledon l’an dernier, dans une mesure de rétorsion à l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Mais sous la pression notamment de l’ATP et de la WTA qui lui avaient retiré les points de classement l’an dernier, le tournoi les a réintégrés cette année.
Parmi eux, Victoria Azarenka (20e), deux fois demi-finaliste à Londres (2011, 2012) et Andrey Rublev (7e) qui espère enfin y dépasser les 8es de finale.
Azarenka a fini par battre la Chinoise Yue Yuan (106e) 6-4, 5-7, 6-4 et Rublev s’est défait l’Australien Max Purcell (64e) 6-3, 7-5, 6-4.
« Aujourd’hui, entendre le public me crier Allez Vika! et me soutenir, c’est aussi pour ça que je joue (…) C’est une sensation très agréable », a reconnu Azarenka.
Rublev, qui a également eu les faveurs du public, a estimé qu’une solution « aurait pu être trouvée » l’an dernier.
« Si nous voulons réellement aider, ou faire ce qui est le mieux pour le tennis et pour les gens, je pense qu’il y avait objectivement de meilleures options que l’interdiction. Parce que, au bout du compte, ça n’a rien changé. Ils se sont fait du mal à eux-mêmes », a-t-il ajouté en référence aux organisateurs.
Arrivée de la pluie
La pluie a perturbé la journée durant une heure et demie, y compris sur le Centre Court pourtant pourvu d’un toit.
Lorsque les premières gouttes sont tombées, le match qui s’y jouait entre Djokovic et Cachin a rapidement été interrompu pour fermer le toit.
Mais le gazon n’y séchait pas et le match ne reprenait pas. Si bien qu’au bout d’un certain temps, Djokovic est revenu muni d’une serviette éponge et a commencé à essuyer le court, provoquant de grands rires dans le public.
Rien n’y a fait, le match n’a repris qu’une fois le soleil revenu… toit rouvert.
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