« A chaque match, on a monté d’un palier » mais cette fois, en « finale » du Tournoi des six nations samedi à Bordeaux contre l’Angleterre, « il va falloir encore élever les curseurs, leur donner le tournis », a lancé mardi la troisième ligne du XV de France féminin, Emeline Gros.
Au stade Chaban-Delmas samedi, où le record d’affluence pour un match de rugby féminin en France sera battu avec plus de 22 000 personnes attendues, les Bleues accueilleront l’Angleterre dans un match qui décidera, comme souvent, du vainqueur de la compétition.
Cet engouement du public, les Tricolores en sont particulièrement ravies, d’autant plus qu’elles auront grandement besoin de soutien face à des « Red Roses » n°1 mondiales et en route pour leur sixième Grand Chelem d’affilée.
« C’est hyper important pour nous: le public, c’est le seizième homme, et si on peut renverser la tendance de l’an dernier à Twickenham » à Londres, où 58.498 spectateurs avaient assisté au « Crunch », record du monde battu pour un match de rugby féminin, « ça restera gravé dans l’histoire », a affirmé Gros en conférence de presse.
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— France Rugby (@FranceRugby) April 23, 2024
Impatientes de finir en apothéose, à la maison
Les Françaises, « impatientes de finir en apothéose, à la maison, face aux Anglaises », ont beaucoup travaillé à la vidéo « quoi mettre en place pour affronter ces zones » où leurs adversaires « sont friables », a ajouté la joueuse de Grenoble (28 ans, 32 sél.).
« Aujourd’hui, on a confiance en nous et on se concentre sur nos qualités, notre type de jeu épuré et rapide: le maître-mot, c’est de les étouffer », a souligné la flanker.
Avant d’insister sur le défi physique qui attend les avants françaises à Bordeaux: « sur les mêlées, les touches, les mauls, les rucks, les phases de combat… Il faudra qu’on soit irréprochables ».
« C’est en produisant notre jeu qu’on pourra aller se chercher quelque chose ce week-end », a estimé pour sa part la demi de mêlée Alexandra Chambon (23 ans, 21 sél.), sa coéquipière aux Amazones de Grenoble.
« L’objectif n’est pas de réduire la voilure ce week-end. Il y aura une grosse partie de combat et ça passera par là: il faudra être costaud sur les fondamentaux », a-t-elle conclu.
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