Quarante-deux degrés au soleil, près de 50 ressentis. Dans la dernière ligne droite de leur préparation à la Coupe du monde, le XV de France a beaucoup sué, mercredi à Capbreton.
Les manches courtes et les casquettes étaient de sortie, lors de la séance à haute intensité. Pendant quatre-vingt minutes, les Bleus ont enchaîné les temps de jeu sous le soleil de plomb des Landes.
Avec ces températures caniculaires, il ne faisait pas vraiment un temps à mettre un rugbyman dehors. Mais ces Bleus-là ont un rendez-vous à ne pas manquer, le 8 septembre, face aux All Blacks.
« On est sur une semaine longue. C’est la dernière semaine de développement avant le match des Blacks et on a un jour de plus d’entraînement puisqu’on joue dimanche (contre l’Australie, NDLR). On a laissé une journée tranquille au groupe lundi, sauf pour quelques individualités par rapport à l’annonce de la liste et au fait que nous ayons cette semaine longue qu’on ne voulait pas surcharger », a d’ailleurs expliqué le directeur de la performance française Thibault Giroud.
Une grosse charge de travail
Le technicien assume la grosse charge de travail. Les joueurs, eux, ont parfois accusé le coup: en fin de séance, certains replacements n’étaient pas aussi lestes que d’habitude tandis que le colosse Uini Atonio suait à grosses gouttes.
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« On a un ‘ball in play’ (temps de jeu effectif, NDLR) assez important aujourd’hui (mercredi), le dernier de la préparation. Il faut qu’on continue à travailler. On ne va pas adapter par rapport à la chaleur, ça fait un moment qu’on travaille avec, justement par objectif », a-t-il encore détaillé.
« Sur un ‘ball in play’, c’est un travail à balles réelles et on ne va pas le mettre à 09h00 avec de la fraîcheur, les joueurs ne sont pas réveillés, ou le soir parce qu’on doit relâcher les neuf joueurs qui repartent en club. Ça ne nous dérange pas, au contraire, de garder l’entraînement sous la chaleur », a poursuivi Giroud.
En clair, il y a une Coupe du monde à préparer et les Bleus sont là pour suer, donc ils vont suer.
les Bleus sont là pour suer, donc ils vont suer
« Ce n’est pas évident. On a eu une forte chaleur cet après-midi (mercredi, NDLR) donc forcément, c’est compliqué. Ce n’est pas évident de s’entraîner par cette chaleur mais on voulait voir… Donc voilà, on a vu (sourire) », a confié le troisième ligne François Cros.
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« Les diététiciennes ont fait un gros travail sur l’hydratation, sur la quantité de sueur qu’on élimine et la charge en électrolytes que contient notre sueur. On a fait tout un travail pour préparer ces entraînements sous chaleur et maximiser au mieux l’hydratation, le travail du staff médical derrière pour les massages et la récupération », a encore raconté le Toulousain, au milieu d’une tente dressée pour l’occasion, entouré de bouteilles d’eau glacées et d’un brumisateur bienvenu.
Bonne nouvelle pour les Bleus, qui ont entamé leur préparation il y a deux mois sous le cagnard de Monaco: ils sont libres jeudi. L’occasion de plonger dans l’océan Atlantique pour se rafraîchir un peu?
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