Contrôlé par les gendarmes alors qu’il circulait à bord de sa voiture, un jeune homme de 23 ans sous l’emprise de l’alcool s’est rebellé avant de tousser à dessein sur le personnel de l’hôpital où il avait été évacué.
Les faits se sont déroulés dans l’après-midi du mardi 24 mars à Freneuse, une commune d’environ 4500 habitants située à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris.
Vers 15 h 30, un automobiliste de 23 ans roule en compagnie d’un ami à bord de sa Peugeot.
Les deux hommes tombent sur des gendarmes sur un chemin de halage. Ces derniers leur font signe de s’arrêter afin de vérifier qu’ils disposent bien de l’attestation de déplacement dérogatoire indispensable pour circuler dans le cadre de la mise en place des mesures sanitaires édictées par le gouvernement pour enrayer la propagation du virus du PCC.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Les deux hommes ont coché la case relative aux déplacements liés aux achats de première nécessité. Les gendarmes demandent alors à inspecter le coffre de la Peugeot.
« Tu vas attendre deux minutes », répond l’automobiliste, dont les propos ont été rapportés par Le Parisien.
Les militaires s’aperçoivent qu’il est ivre et découvrent une carabine .22 Long Rifle dans le coffre du véhicule ainsi que deux chargeurs garnis. Selon le quotidien, les deux hommes comptaient s’exercer au tir au bord de la Seine, faisant fi des mesures de confinement en vigueur.
Une peine de prison avec sursis et un retrait du permis
Passablement éméché, le conducteur de la Peugeot présentait un taux de 1,8 g d’alcool par litre d’air expiré et a résisté aux gendarmes qui tentent de l’interpeller. Ces derniers auront toutes les peines du monde à le maîtriser.
Conduit à l’hôpital, le jeune homme de 23 ans toussera ensuite volontairement sur le personnel soignant en criant : « J’ai le coronavirus ! »
Jugé le mercredi 25 mars par le tribunal correctionnel de Versailles dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, le mis en cause a présenté ses excuses.
« Je regrette d’avoir été infect avec les gendarmes et les soignants. Je ne m’en souviens pas car j’étais totalement ivre. J’ai un problème avec l’alcool », a-t-il déclaré pendant l’audience.
Il a finalement été condamné à une peine de huit mois de prison avec sursis et obligation de soins, ainsi qu’à une amende de 500 euros pour non-respect des mesures de confinement liées à l’état d’urgence sanitaire.
Son permis de conduire lui a également été retiré pour une période de huit mois.
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