La victime s’était présentée une première fois aux urgences dans la soirée du 31 décembre sans que les médecins ne remarquassent rien.
C’est une histoire à peine croyable à laquelle ont été confrontés les urgentistes de l’hôpital de Poissy. Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier, une femme d’origine moldave prénommée Éléna s’est présentée aux urgences du centre hospitalier avec une lame de couteau fichée dans la gorge.
Quinze jours auparavant, la jeune femme de 28 ans était pourtant déjà venue dans le service après une dispute avec son compagnon dans la soirée du 31 décembre.
« Cette femme s’exprime mal en français et raconte qu’elle s’est déjà présentée ce jour-là aux urgences avec une plaie à la joue », a confié une source proche de l’affaire aux journalistes du Parisien.
Le 31 décembre, les médecins prennent la victime en charge sans se rendre compte qu’elle a une lame de couteau plantée dans gorge et l’invitent à rentrer chez elle après l’avoir soignée.
Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier, la jeune femme, qui ressent encore d’importantes douleurs, se présente de nouveau à l’hôpital.
Yvelines : elle avait un couteau dans la gorge depuis deux semaines #Yvelines https://t.co/NbvYXyQ89D
— Le Parisien | 78 (@LeParisien_78) January 15, 2020
« Il est probable que la lame du couteau se soit cassée dans l’os de la mâchoire »
Cette fois-ci, les praticiens lui font passer une radio et découvrent qu’elle a une lame de couteau fichée dans la gorge. Éléna est alors évacuée vers l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière afin d’y être opérée.
« Il est probable que la lame du couteau se soit cassée dans l’os de la mâchoire. Si cette femme a pu vivre avec ce morceau de métal, c’est bien évidemment qu’aucune zone vitale n’a été touchée. Le métal est une matière neutre. Si la plaie est bien soignée, on peut vivre avec dans le corps. D’ailleurs, on installe des broches et des plaques sur les fractures et des soldats gardent parfois des balles dans le corps car on ne peut pas les extraire », a expliqué un médecin urgentiste dans les colonnes du Parisien.
Le commissariat de police de Conflans-Sainte-Honorine va désormais ouvrir une enquête afin de déterminer précisément les circonstances dans lesquelles la jeune femme a été blessée.
« Il y aura des éléments à vérifier. Elle sera auditionnée avec un interprète dès que son état de santé le permettra », conclut une source judiciaire proche du dossier.
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