Certaines personnes passées près de la mort déclarent avoir quitté leur corps physique, parfois en flottant et en observant des scènes de leur voisinage, voire dans des lieux plus éloignés. Des chercheurs spécialisés sur les expériences de mort imminente (EMI), ont tenté de vérifier ou de réfuter ces témoignages, en analysant si ces personnes avaient pu vivre ces expériences sans quitter leur corps physique.
Une fois vérifiés, ces témoignages comptent parmi les preuves les plus solides attestant que ces expériences mystiques ne sont pas de simples hallucinations. Lorsque les récits des personnes qui ont vécu ces expériences sont vérifiables, ils sont qualifiés de « perceptions authentiques ». Il s’agit non seulement de scènes vécues dans le monde physique, mais aussi de dialogues ou de rencontres avec des êtres vivant sur d’autres plans, qui révèlent à l’expérienceur des informations qui s’avèrent vraies.
Voici trois cas de perception authentique extraits du corpus compilé par Jan Holden, président de l’Association internationale pour les études sur la mort imminente [IANDS : International Association for Near-Death Studies] et chercheur de longue date dans le domaine des EMI. Ces trois cas sont remarquables en soi, mais la richesse des cas recueillis au cours des 100 dernières années et au-delà rend les recherches cumulées encore plus convaincantes.
1. Un patient découvre l’habitude insolite d’un médecin
Al Sullivan a raconté son histoire lors d’une réunion organisée par la branche du Connecticut de l’IANDS en 1990, deux ans après avoir fait état de son EMI. Au cours d’un pontage coronarien d’urgence à l’hôpital de Hartford, dans le Connecticut, il a eu l’impression de quitter son corps. Il a raconté qu’il s’était « élevé dans un endroit ressemblant à un amphithéâtre » et qu’il avait vu ce qui semblait être une scène d’un autre monde. Dans cette scène se trouvaient son beau-frère et sa mère, qui étaient décédés. Il a pu retourner dans notre monde physique et voir son corps dont la poitrine était ouverte et le cœur exposé.
« J’ai pu voir mon chirurgien qui, quelques instants auparavant, m’avait expliqué ce qu’il allait faire lors de mon opération. Il semblait quelque peu perplexe », a-t-il ajouté. « Il battait des bras pour prendre son envol. »
C’est cette partie du récit qui a surpris le cardiologue de M. Sullivan, le docteur Anthony LaSala, qui avait considéré le reste de l’histoire comme une hallucination provoquée par les médicaments. Le Dr Hiroyoshi Takata avait en effet l’habitude de « battre » des coudes, comme l’a décrit M. Sullivan, afin de diriger le personnel médical et d’éviter de toucher quoi que ce soit une fois entré en salle d’opération.
Bruce Greyson, spécialiste des EMI, s’est entretenu avec les docteurs LaSala et Takata en 1997 afin de valider ou d’infirmer ce récit. Le Dr Takata a admis qu’il avait cette habitude. Le Dr LaSala a confirmé que M. Sullivan lui avait raconté cette histoire et que les battements de bras du Dr Takata restaient insolites – et qu’il n’avait pas vu d’autres chirurgiens les faire. M. Greyson a souligné que M. Sullivan n’aurait pas pu être témoin de cette scène lorsque l’anesthésie a commencé et qu’il était, selon toutes les apparences, inconscient.
2. Être au courant du décès de son frère avant d’en recevoir la nouvelle
Une autre perception véridique est tirée d’un recueil d’essais publié en 1882. Frances Power Cobbe évoque le cas suivant dans son livre « The Peak in Darien », à la page 297 :
« Une dame mourante, manifestant une joyeuse surprise… a dit avoir vu, l’un après l’autre, trois de ses frères décédés depuis longtemps, et a apparemment reconnu un quatrième frère, qui, selon les témoins, vivait encore en Inde. L’association de son nom avec celui de ses frères décédés a suscité une peur et une terreur considérables chez l’une des personnes présentes, qui s’est précipitée hors de la pièce. Des lettres ont été reçues par la suite, annonçant la mort de ce frère vivant en Inde, survenue quelque temps avant que sa sœur mourante ne le reconnaisse. »
Des chercheurs spécialisés dans les EMI ont répertorié cette expérience ainsi que d’autres où un décès a été observé dans des circonstances extraordinaires avant que la nouvelle ne soit annoncée au grand jour.
3. La victime d’un accident d’avion voit ce qu’elle ne pouvait pas voir depuis l’endroit où reposait son corps
Ce récit raconte qu’un médecin militaire, le docteur X, en poste en France pendant la Première Guerre mondiale, volait au secours d’un pilote blessé. Peu après le décollage, l’avion s’est écrasé. Il était impossible de voir le lieu de l’accident depuis les hangars, et les hangars ne pouvaient pas non plus être aperçus depuis le lieu de l’accident, car une crête séparait les deux zones.
Les propres paroles du médecin ont été rapportées par feu le lieutenant-colonel Frederick John Marrian Stratton, ancien professeur d’astrophysique à l’université de Cambridge Stratton, dans un article de 1957 intitulé « Une expérience extracorporelle combinée à une perception extrasensorielle », publié dans le Journal of the Society for Psychical Research. Il a écrit :
« Alors que j’étais au-dessus de mon corps, il ne m’a pas semblé le moins du monde étrange de voir … un certain nombre d’activités dans les hangars … Le Crossley tender [une ambulance] a quitté le hangar dans lequel il était garé. À une distance d’une voiture ou d’une voiture et demie du hangar, le moteur a calé et j’ai vu le chauffeur sauter et tirer sur la poignée de démarrage. Il a ensuite regagné son siège et s’est mis en route en direction du crash qui a eu lieu après la crête. »
« Pendant que ce petit épisode se déroulait, mon infirmier s’était précipité hors de la baraque médicale voisine et avait sauté à l’arrière de l’ambulance Crossley. Le véhicule s’est à nouveau arrêté, mais cette fois, c’est le médecin qui est sorti, puis a couru vers la baraque médicale, en est ressorti avec du matériel supplémentaire pour remonter dans l’ambulance, qui a alors repris son périple interrompu à deux reprises. »
Le Dr X l’a raconté à son commandant en chef de l’hôpital après s’être suffisamment rétabli pour réaliser la portée de ce qu’il avait vu. L’officier l’a enregistré et a vérifié si le voyage en ambulance s’était bien déroulé de cette manière.
Lorsque M. Stratton a mené son enquête, le commandant et les personnes qui auraient pu vérifier ces informations étaient soit décédées, soit introuvables, ont écrit Bruce Greyson, Ian Stevenson et Emily Williams Cook dans un article publié en 1998 dans le Journal of Scientific Exploration, intitulé « Les expériences de mort imminente fournissent-elles des preuves de la vie après la mort ? ».
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