Une bonne éthique de travail est toujours valorisée dans notre société. Or, cette dernière semble être perçue comme quelque chose d’inné – on l’a, ou on ne l’a pas.
On nous encourage souvent à travailler plus dur, mais on nous explique rarement comment améliorer l’éthique de travail, comme on le ferait pour s’entraîner en vue d’un marathon.
C’est dommage, car la force de nos communautés locales et des institutions de notre pays repose sur les fondations de personnes qui travaillent dur.
Aucune aptitude intellectuelle ne peut remplacer des qualités vertueuses telles que l’honnêteté et le dur labeur. Peu importe notre âge ou notre situation dans la vie, il est possible d’améliorer notre éthique de travail. Notre entourage peut en bénéficier et ,de plus, nous aimons la personne que nous devenons.
Comment améliorer son éthique de travail
Dans cet esprit, voici quelques idées pour améliorer son éthique de travail :
1. Ne laissez plus les petites frustrations vous agacer
Si vous n’êtes heureux que lorsque les choses vont bien, vous aurez du mal à accomplir n’importe quelle tâche. Il fut un temps où je croyais à l’existence d’un monde du travail idéal, où tout prenait sens et était facile. En réalité, deux options s’offrent à nous : l’ennui inhérent à un travail trop facile, ou le défi imposé par un travail frustrant. J’ai donc décidé de considérer les frustrations comme des défis à relever, plutôt que comme des contrariétés.
2. Renforcez votre endurance mentale
L’amélioration de l’éthique de travail repose sur la capacité à entrevoir les choses positivement. On peut renforcer son endurance en s’y entraînant. De la même manière qu’un individu habitué à passer ses journées devant la télévision peut se préparer à un marathon, vous pouvez transformer votre posture mentale en celle d’un coureur de marathon. On peut tous y arriver, mais c’est un travail difficile.
3. Mettez-vous au travail avant de trouver des excuses
Si l’éthique de travail est comme un muscle qui se renforce avec l’usage, une manière de s’exercer est de reconnaître les raisons pour lesquelles nous sommes tentés d’arrêter, et de décider de continuer quand même. Je garde un carnet sur mon bureau et, chaque fois que j’ai envie de m’arrêter de travailler ou de céder à la distraction, je note la raison, puis je pose mon stylo et je me remets au travail.
4. Considérez le travail comme quelque chose que l’on « fait », non comme quelque chose qu’il « faut terminer »
Pendant longtemps, j’ai considéré le travail comme un obstacle aux choses que je voulais faire. Or, cette approche revient à considérer le travail comme un adversaire. Le travail n’est pas quelque chose que l’on termine, comme si l’on arrivait un jour à la fin de sa liste et que l’on pouvait enfin complètement se détendre. En réalité, le travail prend de l’expansion – il s’agit d’un flux incessant de tâches que l’on devrait ou pourrait faire. Mon approche consiste à ne plus considérer le travail comme quelque chose à terminer, mais comme une action à faire. Parfois, je travaille, et j’y investis mon énergie. D’autres fois, je ne travaille pas, et c’est très bien ainsi. Où que je sois, quoi que je fasse, j’accepte la situation.
5. Soyez résolu et ne cédez pas aux distractions
Toute ma vie, j’ai lutté contre les distractions. Cette bataille n’est bien sûr pas terminée. En réalité, je ne connais qu’une seule stratégie efficace pour ne pas céder : être ferme et résolu avant que les tentations n’apparaissent. D’autres stratégies, telles qu’éliminer les distractions de son champ de vision, fixer des limites de temps pour accomplir une tâche, ou instaurer un système de récompenses, peuvent aussi être utiles dans une certaine mesure. Mais, fondamentalement, il faut améliorer sa capacité à tenir les promesses que l’on fait envers soi-même. Choisissez le type de personne que vous voulez devenir, et soyez-le.
6. Reliez votre travail à l’objectif plus large de la personne que vous voulez devenir
Le travail n’est pas seulement un moyen de parvenir à une fin. L’on peut vouloir obtenir telle ou telle chose, mais cette approche nous place alors dans une position défensive. Chaque fois que les choses ne se passent pas bien ou que les tâches s’accumulent, on a l’impression de s’éloigner de nos objectifs, augmentant notre agacement et frustration. Au lieu de cela, mieux vaut se concentrer sur le type de personne que l’on veut devenir. Ensuite seulement, l’on peut rêver à ce que ces efforts pourraient nous apporter. C’est sur le devenir qu’il vaut mieux se concentrer.
7. Développez la persévérance et l’enthousiasme
La plupart des problèmes de la vie peuvent être résolus, non pas par plus d’intelligence, mais plutôt par un type d’énergie particulier. La plupart des gens sont pleins d’énergie lorsque les choses vont bien et que les choses progressent à un bon rythme, mais beaucoup moins nombreux sont ceux qui peuvent demeurer enthousiaste lorsque rien ne va plus et que les obstacles s’accumulent. Si cela est vrai, cela devrait nous motiver à adopter cet état d’esprit chaque jour et à ne pas attendre d’inspiration particulière pour faire le travail.
8. Installez-vous dans un état d’effort détendu et concentré
Le travail n’a pas besoin d’être compliqué ou d’être énergivore. Une grande partie de la fatigue relève simplement de notre esprit. Nous pensons que le travail est difficile, alors nous nous tendons pour le faire. Mais que se passerait-il si le travail était naturel – quelque chose que l’on fait pour se détendre et vaincre l’ennui de ne rien faire ?
Ces idées peuvent sembler impossibles à appliquer, mais pourquoi ne pas essayer d’en appliquer une pour développer une approche plus agréable face au travail ?
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