Dans une étude publiée au mois de juillet dans la revue Comprehensive Reviews in Food Science and Food Safety, des chercheurs indiens ont répertorié plus de huit effets bénéfiques distincts apporté par le zinc au corps humain, des effets prouvés par la recherche.
Le zinc est un métal qui fonctionne comme un nutriment essentiel dans l’organisme. Il a été historiquement utilisé comme médicament dans de nombreux systèmes de médecine traditionnelle, écrivent les chercheurs, des textes ayurvédiques remontant au 14e siècle recommandaient son application sous diverses formes : calcifiée, carbonate de zinc, zinc métallique, minerai de zinc, oxyde de zinc et un alliage cuivre-zinc, en laiton.
Des études scientifiques modernes ont confirmé l’utilisation du zinc pour renforcer la fonction immunitaire des personnes âgées, réduire les taux d’infection chez les nourrissons, diminuer l’apparition de la diarrhée et éliminer les métaux toxiques de l’organisme. Des études ont montré que la thérapie au zinc était utile pour traiter les problèmes gastro-intestinaux, les maladies du foie, le diabète et les infections bactériennes et microbiennes. Le zinc agit également comme un antioxydant, éliminant les radicaux libres toxiques dans l’organisme.
Une carence en zinc affecte tous les systèmes organiques
Dans le communiqué de presse annonçant les résultats de l’étude, les chercheurs indiens se sont concentrés sur huit systèmes et conditions distincts dans lesquels le zinc joue un rôle essentiel pour la santé :
– le cerveau : des études ont montré que le zinc peut fonctionner comme un antidépresseur, et que les patients atteints des maladies d’Alzheimer et de Parkinson ont des niveaux de zinc inférieurs à la moyenne ;
– la pression artérielle : il a été prouvé que le zinc joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle. Il a également été démontré que les personnes souffrant d’hypertension métabolisent le zinc différemment ;
– le sucre sanguin : le zinc joue un rôle clé dans la synthèse, la sécrétion et le stockage de l’insuline, l’hormone qui régule la glycémie. Chez les diabétiques, un faible taux de zinc a été associé à des taux plus élevés d’affections associées, notamment une pression artérielle élevée (hypertension), une maladie coronarienne et des taux élevés de triglycérides ;
– la guérison : des niveaux insuffisants de zinc sont corrélés avec une cicatrisation plus lente des plaies. Il a également été démontré que le zinc joue un rôle clé dans la guérison des ulcères gastriques précoces ;
– le système immunitaire : la carence en zinc a été liée à une activité réduite de l’organe immunitaire connu sous le nom de thymus, où les cellules T arrivent à maturité. L’étude montre que la carence en zinc réduit l’immunité ;
– le foie : la carence en zinc a été associée à des maladies hépatiques alcooliques et non alcooliques, y compris la cirrhose ;
– la pneumonie : Une étude de 2004 a montré que l’augmentation des niveaux de zinc chez les patients atteints de pneumonie, pourrait accélérer la récupération et raccourcir le temps d’hospitalisation ;
– la grossesse : même de faibles carences en Zinc, sont liées à une aggravation de l’état de la mère et du fœtus, notamment des saignements atoniques, un travail inefficace, une gestation prolongée et une sensation gustative anormale.
Les chercheurs ont également découvert que le zinc jouait un rôle important dans les processus liés aux lésions cellulaires et à l’inflammation, et que la carence en zinc était liée à une absorption et un métabolisme plus faibles de la vitamine A.
En consomme-t-on suffisamment ?
Malgré toutes les fonctions critiques jouées par le zinc, les chercheurs estiment que la moitié de la population mondiale n’en consomme pas suffisamment dans son alimentation.
On trouve le zinc généralement dans les aliments riches en protéines, et les protéines améliorent également l’absorption du minéral par l’organisme. Les aliments dérivés de la viande présentent les niveaux les plus élevés de zinc, avec des concentrations de zinc comprises entre 0,40 et 6,77 mg pour 100 g. Les céréales ont une teneur en zinc presque aussi élevée que celle de la viande, avec 0,30 à 2,54 mg pour 100 g. En revanche, les fruits ne contiennent que 0,02 à 0,26 mg pour 100 g et les légumes 0,12 à 0,60 mg pour 100 g. Les produits laitiers présentent des concentrations de 0,36 à 0,49 mg pour 100 g.
Bien que la viande soit considérée comme la meilleure source de zinc, les végétariens peuvent néanmoins obtenir des niveaux plus élevés de ce minéral à partir d’aliments végétaux riches en protéines, tels que les légumineuses, les noix, les graines et les flocons d’avoine. En outre, la fermentation augmente la disponibilité du zinc dans certains aliments, comme le soja (consommé sous forme de miso ou de tempeh) et certaines céréales (consommées sous forme de pains levés).
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