Un chef de section de la patrouille frontalière a indiqué qu’ils ont intercepté plus de 861 criminels à la frontière, dont 92 délinquants sexuels et 63 membres de gangs depuis le début de l’année fiscale.
« Parmi les nombreux groupes rencontrés » dans le secteur de la Rio Grande Valley au Texas, « on a identifié un Salvadorien ayant déjà été condamné pour meurtre » ainsi que 862 étrangers criminels, a écrit samedi sur Twitter l’agent de patrouille en chef Brian Hastings.
Brian Hastings a écrit que récemment, les agents ont rencontré 5 grands groupes de familles de migrants clandestins, de mineurs non accompagnés et de quelques adultes – soit un total de 539 personnes.
Parmi ces groupes se trouvaient environ 93 enfants non accompagnés, a indiqué M. Hastings, ajoutant que jusqu’à présent, en 2021, plus de 18 000 enfants de ce type ont été rencontrés par les agents.
La semaine dernière, le président Joe Biden a déclaré qu’il ne s’excuserait pas d’avoir annulé un certain nombre de politiques frontalières de son prédécesseur républicain, le président Donald Trump, et a balayé les critiques selon lesquelles les migrants illégaux font le voyage parce qu’ils le perçoivent comme un « type sympa ».
Il a déclaré que les États-Unis étaient en pourparlers avec le Mexique pour que ce pays reprenne davantage de familles de migrants illégaux.
Joe Biden a reçu un retour de bâton bipartisan, avec même certains législateurs démocrates appelant le président à rétablir certaines des politiques d’immigration de Donald Trump.
« L’administration fait ce qu’il faut parce que la loi exige que nous traitions les mineurs non accompagnés », a déclaré le représentant Filemon Vela (Parti démocrate) dans un communiqué le 24 mars. « Cependant, nous sommes au milieu d’une pandémie et nos systèmes sont débordés. »
M. Vela, citant les données de la patrouille frontalière, a déclaré que 13 % des mineurs non accompagnés rencontrés à la frontière entre les États-Unis et le Mexique ont moins de 12 ans, tandis que la majorité est âgée de 13 ans ou plus.
« Une approche logique de cette situation consisterait à renvoyer les adolescents les plus âgés dans leur pays d’origine et à financer un effort supervisé par les Nations unies pour s’occuper correctement de ces adolescents à leur retour », a déclaré M. Vela. « Ensuite, une fois la pandémie maîtrisée, vous pourriez réintégrer progressivement le programme de manière à ce qu’il y ait un semblant de contrôle sur le processus. Je pense que cela permettrait d’alléger le fardeau actuel. »
Dans le même temps, la Maison-Blanche s’est heurtée à l’opposition des médias, qui ont dénoncé le manque de transparence des installations utilisées pour retenir les enfants et autres migrants illégaux.
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