En Guadeloupe, le manque d’effectifs parmi les contrôleurs aériens affecte le fonctionnement de l’aéroport Guadeloupe-Pôle Caraïbes, ont dénoncé plusieurs élus mardi, craignant « des tensions » durant l’été et des conséquences pour l’économie locale.
Dans un communiqué publié mardi, le préfet de Guadeloupe, Xavier Lefort, a fait état de « difficultés rencontrées dans l’armement des postes de contrôleurs aériens au sein de la tour de contrôle de l’aéroport de Guadeloupe-Pôle Caraïbes ».
Le préfet a dit avoir rencontré mardi les services de l’aviation civile et de la navigation aérienne Antilles-Guyane pour « dresser le constat du déficit en effectifs qualifiés, d’identifier ses origines et d’examiner les différentes pistes permettant de garantir le maintien du service ».
Il précise qu’un « suivi régulier est organisé » pour « anticiper les tensions sur la période juillet-août ».
« 16 contrôleurs qualifiés opérationnels au lieu de 31 »
Dimanche, l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbe avait annoncé que « tous les vols régionaux en provenance ou à destination de Miami, Fort-de-France, Cayenne, Saint-Barthélemy, Saint -Martin et Saint-Domingue au départ et à l’arrivée de Guadeloupe » étaient annulés ce jour-là.
D’autres annulations pour les mêmes raisons avaient eu lieu en février, mars et avril. Le député de Guadeloupe Olivier Serva a lui aussi réagi dans un communiqué mardi, dénonçant « une situation intenable pour le territoire insulaire et enclavé qu’est la Guadeloupe ».
« La piste est fermée le soir et parfois en matinée jusqu’à 13 heures, faute de personnel en nombre suffisant », a-t-il indiqué, se disant inquiet des « conséquences sur le tissu économique et touristique Guadeloupéen »,a-t-il dit.
« Nous ne sommes plus que 16 contrôleurs qualifiés opérationnels au lieu de 31 », a déploré auprès de l’AFP un contrôleur aérien qui a souhaité garder l’anonymat. Contactée par l’AFP, la direction de l’aéroport n’a pas réagi dans l’immédiat.
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