Le président sortant de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff (Parti démocrate‑Californie), a déclaré que la commission du 6 janvier « devra épurer » certaines preuves de son rapport final avant que les républicains ne prennent le pouvoir en 2023.
Lors d’une apparition dans l’émission State of Union de CNN le 27 novembre, Adam Schiff a été interrogé par la présentatrice Dana Bash sur l’arrivée du représentant Jim Jordan (Parti républicain‑Ohio) à la présidence de la puissante commission judiciaire de la Chambre des représentants. Dana Bash l’a interrogé en ces termes : « [Jim Jordan va] examiner les preuves que vous avez laissées de côté… Vous dites qu’il n’y aura pas de preuves qui ne seront pas rendues publiques ? »
« Les preuves seront toutes rendues publiques », a‑t‑il répondu. « Maintenant, nous devrons nous assurer que nous épurons ces preuves des informations personnellement identifiables, que les preuves que nous fournissons protègent la sécurité des gens, qu’elles ne les mettent pas en danger. Il y a donc des choses que nous allons devoir faire dans ce sens. »
Adam Schiff a également rejeter les accusations selon lesquelles la commission du 6 janvier avait cédé à l’animosité de la représentante sortante Liz Cheney (Parti républicain‑Wyoming) envers Donald Trump.
« Un ancien membre du personnel a déclaré au Washington Post que les personnes travaillant pour la commission s’étaient senties … ‘découragées’ en ayant l’impression que c’était devenu une … ‘campagne Cheney 2024′ », lui a demandé Dana Bash. « Est‑ce juste ? »
Adam Schiff a répondu : « Je ne l’ai jamais vu de cette façon. Et je pense que son rôle au sein de la commission a été indispensable. J’ai énormément de respect pour elle et pour Adam Kinzinger. »
Il faisait référence au représentant sortant Adam Kinzinger (Parti républicain‑Illinois), qui, comme Liz Cheney, est républicain et très opposé à Trump.
Selon les républicains et Donald Trump, la commission de la Chambre du 6 janvier était dominée par les démocrates et manquait de crédibilité tant elle était partisane.
Récemment, le représentant Troy Nehls (Parti républicain‑Texas) a déclaré à Epoch Times que la commission du 6 janvier avait pour but de nuire à la candidature de Trump en 2024.
« Je pense que Nancy Pelosi aurait pu empêcher tout cela », a‑t‑il déclaré. « Ils auraient pu l’empêcher mais ils ont choisi de ne pas le faire – ils ont choisi de ne pas le faire. »
Plus de détails
Plus tard durant l’interview, Adam Schiff a refusé de dire s’il se conformerait à une assignation à comparaître des républicains de la Chambre des représentants lorsque ces derniers prendront le contrôle.
« Nous devrons examiner la validité de l’assignation à comparaître. Mais je considérerais certainement mon obligation, l’obligation de l’administration de suivre la loi. Et j’espère que le fait qu’ils n’aient pas respecté la loi n’est pas un précédent susceptible d’être largement suivi. Mais nous devrons examiner la légitimité ou le manque de légitimité de ce qu’ils font. »
Adam Schiff n’a pas précisé quand le rapport final de la commission du 6 janvier serait rendu public. La commission prendra fin avec le début du prochain Congrès en janvier 2023 – comme toutes les autres commissions créées pendant la session actuelle du Congrès.
« Nous allons parvenir à un consensus sur le rapport. Nous en sommes très proches maintenant », a annoncé Adam Schiff.
Lorsque les républicains prendront la majorité l’année prochaine, il est peu probable qu’ils choisissent de relancer la commission du 6 janvier. Peu de parlementaires républicains de la Chambre ont exprimé leur soutien à la commission, à l’exception de Liz Cheney et Adam Kinzinger.
Il y a environ une semaine, un autre membre de la commission, le représentant Zoe Lofgren (Parti démocrate‑Californie), a déclaré à CBS News que celle-ci prévoyait de publier « toutes les preuves … dans un mois ».
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