« Ton attitude me perturbe aujourd’hui ! » Ma mère me disait souvent ces mots avec une expression sévère chaque fois qu’elle était insatisfaite de mon comportement, ce qui était souvent le cas.
Cette scène se répétait sans cesse et c’était insupportable.
Cela m’empêchait de parler à ma mère ou même de l’approcher pour le reste de la journée. J’empruntais une mauvaise attitude enfantine, pour lui répondre avec mécontentement, faisant preuve d’indifférence, devenant encore plus têtue.
J’ai maintenant 15 ans et en y repensant, je me rends compte à quel point j’ai changé.
Dans mon for intérieur, je me plaignais que mes parents ne se mettent jamais à ma place. Maintenant, je vois les choses d’un point de vue différent, ce qui a considérablement calmé les conflits familiaux incessants. Ma mère ne me parle plus jamais de cette façon maintenant.
Je considère qu’il s’agit d’un changement profond et je dois ce changement aux conseils contenus dans un livre très spécial que mon cousin m’a donné.
Je sais que les parents réprimandent et même crient tous les jours dans de nombreux foyers. Quand j’entends d’autres jeunes se plaindre de leurs parents ou que je lis des histoires de mauvais comportement des enfants, mon cœur se remplit d’empathie.
Je partage donc mon histoire ici dans l’espoir que d’autres puissent aussi se voir eux-mêmes et leurs parents, sous un nouveau jour, ce qui peut aider à apporter plus de paix dans leur vie de famille.
Retour dans le temps
En grandissant, j’avais toujours l’impression que mes parents étaient trop stricts et ne me comprenaient pas. Leur supervision rigide et leurs exigences épuisantes m’étouffaient.
Avec qui étais-tu ? Qu’est-ce que tu as fait ? Où es-tu allée ? Quand seras-tu de retour à la maison ? Ces questions sans fin semblaient être programmées dans leur cerveau.
Si je voulais aller quelque part le moindrement éloigné de chez moi, mes parents essayaient de me convaincre de rester à la maison et de ne pas sortir du tout.
Si je rentrais un peu tard à la maison, j’appréhendais un barrage de questions qui m’attendaient à l’instant même où je passais la porte.
On m’a grondée un nombre incalculable de fois pour avoir mal fait ceci ou cela et on me rappelait constamment mon mauvais comportement et ma désobéissance, même si quelque chose était la faute de ma sœur cadette.
C’est arrivé au point qu’à chaque fois que cela se produisait, j’érigeais un mur. Je me sentais blessée, en colère et déprimée à un point inimaginable.
Un tournant décisif
Je ne m’attendais pas à ce que ma misérable relation avec mes parents ne change, jusqu’au jour où mon cousin m’a présenté un livre appelé le Zhuan Falun.
Ce qui m’a le plus touchée, furent les principes profonds qu’il m’enseignait sur la façon d’être vraiment une bonne personne, comment regarder à l’intérieur de soi pour trouver des réponses, comment mes propres pensées et attitudes influencent ce qui se passe autour de moi.
Ce principe – Vérité-Compassion-Tolérance – est aussi simple que d’être honnête, gentil et tolérant lorsque nous interagissons avec d’autres personnes.
C’est le principe fondamental du Falun Dafa, aussi appelé le Falun Gong, un système traditionnel chinois d’auto-amélioration de l’esprit et du corps.
En plus de la lecture du Zhuan Falun, qui est le principal livre d’enseignements, les pratiquants font les quatre séries d’exercices lents de qigong et une méditation assise, qui aident à calmer l’esprit, à soulager le stress et à renforcer les niveaux d’énergie.
Lâcher prise
Les exercices et la méditation sont faciles à apprendre et à faire. D’autre part, les principes directeurs pour l’élévation du caractère moral peuvent être simples ou difficiles à suivre selon les habitudes et les attitudes obstinées que l’on a développées au cours de sa vie.
Pour moi, c’est le lâcher prise des mauvaises habitudes et d’attitudes désagréables qui est le plus difficile.
Ce n’est pas une voie facile à suivre, pouvoir rester calme et non affectée ou même heureuse et reconnaissante envers les parents, les enseignants et les amis si quelqu’un me trouve en erreur. Mais, c’est une voie vraie et bénéfique que je suis déterminée à suivre.
Marcher sur un vrai chemin
Marcher sur mon vrai chemin continue d’être un processus de regarder vers l’intérieur et de valoriser et de trouver mon vrai moi, sachant que le principe « Vérité-Compassion-Tolérance » fait partie de ma vraie nature.
Cependant, les mauvaises pensées se faufilent parfois dans mon esprit.
Je pleure encore parfois en silence quand mes parents se fâchent et disent des choses que je trouve grossières ou excessives. Je me sens encore parfois étouffée par leur sévérité. Je me plains encore parfois à mes amis au sujet de mes parents.
Parfois, j’aimerais pouvoir grandir plus vite pour être libre et faire ce que je veux.
Cependant, l’important, c’est de me rappeler que je suis une pratiquante du Falun Dafa qui suit résolument le principe de Falun Dafa, Vérité-Compassion-Tolérance.
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Etre capable de me voir, moi et mes parents d’une nouvelle manière.
Le Falun Dafa enseigne aux pratiquants à toujours considérer les autres d’abord, plutôt que d’être égocentrique et de se concentrer uniquement sur ses propres désirs ou besoins.
Il enseigne aussi à prendre la voie la plus charitable : si l’on me traite avec gentillesse, je rendrai la pareille. Si l’on ne me traite pas avec bienveillance, je le traiterai avec gentillesse de toute façon.
J’ai commencé à me poser de nouvelles questions : est-ce que ce que je suis sur le point de faire est gentil et utile ? Est-ce que ce que je vais dire est vrai ? Est-ce que je considère l’autre personne en premier ? Et si je me mettais à leur place ?
Je me suis peu à peu rendu compte à quel point mon attitude passée avait beaucoup contribué aux conflits au sein de ma famille.
Dans le passé, j’ai toujours voulu que mes parents se mettent à ma place, mais je n’ai jamais pensé à me mettre à leur place. Je m’attendais toujours à ce que les autres changent d’avis ou de comportement, mais je n’ai jamais pensé que je pouvais être celle qui devrait changer. Quand on me critiquait ou grondait, je me comportais encore plus mal.
J’ai entendu dire depuis la petite enfance que lorsque je serai grande et que je deviendrai parent, je comprendrai. Et puis je regretterai mon mauvais comportement et ma compréhension superficielle de mes parents.
Je me demande : pourquoi ne pas me mettre à la place de mes parents et essayer de les comprendre maintenant, afin de ne pas avoir de regrets à l’avenir ? Si j’ai l’impression d’avoir été injustement grondée ou critiquée, est-ce que j’y aurais contribué ? Ou qu’est-ce que je peux en retirer pour devenir une meilleure personne ?
Ces questions m’aident à m’élever continuellement dans mon cheminement vers l’accomplissement de mon désir d’assimilation au principe « Vérité-Compassion-Tolérance ».
J’espère que cette approche peut aussi aider d’autres jeunes à se voir et à voir leurs parents d’une nouvelle manière, afin d’apaiser leurs conflits et d’ouvrir leur monde à une vie de famille plus harmonieuse et à un brillant avenir.
Thien Nhi vit avec sa famille au Vietnam.
Le Falun Dafa est une cultivation et pratique du corps et de l’esprit qui enseigne la vérité, la compassion et la tolérance comme moyen d’améliorer la santé et d’élever le caractère moral et d’atteindre la sagesse spirituelle.
Pour plus d’informations sur la pratique, visitez le site www.falundafa.org. Tous les livres, la musique des exercices, les ressources et les instructions sont disponibles gratuitement.
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