Le verdict est tombé. Deux ans d’emprisonnement avec sursis et 100 000 euros d’amende pour « complicité » d’abus de biens sociaux pour François Léotard.
L’ancien Premier ministre Édouard Balladur, âgé de 91 ans, a été relaxé ce jeudi par la Cour de justice de la République, qui le jugeait pour des soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle malheureuse de 1995, l’un des volets de l’affaire Karachi.
Son ancien ministre de la Défense François Léotard de 78 ans a, quant à lui, été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis et 100 000 euros d’amende pour « complicité » d’abus de biens sociaux. Tous deux étaient absents au délibéré.
« Satisfait »
La Cour de justice de la République a estimé qu’il n’est pas prouvé que l’ancien Premier ministre avait mis en place un système de rétrocommissions illégales sur des contrats d’armement avec l’Arabie saoudite et le Pakistan.
La CJR, juridiction controversée, est la seule habilitée à juger des membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.
Édouard Balladur s’est dit « satisfait » que la justice reconnaisse « enfin (son) innocence ». « Je prends acte avec satisfaction de la décision de la Cour de justice de la République qui reconnaît enfin mon innocence », après « un quart de siècle de calomnies », a réagi M. Balladur, cité dans un communiqué par ses avocats.
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