La demande de remise en liberté de Willy Bardon, condamné à 30 ans de réclusion criminelle en décembre dernier dans l’affaire Kulik, a été acceptée, dans l’attente de son procès en appel, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.
Les motivations de cette décision n’étaient pas connues dans l’immédiat.
Condamné à 30 ans de prison pour enlèvement, séquestration, viol et meurtre mais bientôt libre ? Voilà pourquoi les Français ont de moins en moins confiance en la Justice https://t.co/LTvIdmTGn1
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) September 26, 2020
Condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de la Somme pour l’enlèvement et la séquestration suivis de mort et le viol d’Elodie Kulik, Willy Bardon avait déjà sollicité deux fois sa remise en liberté, qui lui avait été refusée par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Douai.
Pour son avocat Me Stéphane Daquo, cette décision constitue « l’application pure et simple des règles de lois » selon lesquelles « une fois que l’instruction est terminée et dès lors que la personne présente des garanties de représentation suffisantes, on doit la remettre en liberté ».
Condamné à 30 ans de réclusion en 2019 et remis en liberté en 2020 en attendant son procès en appel. Incompréhensible et incohérent ! Si la loi le permet, alors changeons la loi ! Cette situation est un véritable supplice pour la famille de la victime. https://t.co/8IgZL73Dak
— Nicolas Meizonnet (@NMeizonnet) September 26, 2020
« Un coup de massue »
Le procès en appel doit se tenir à Douai du 14 juin au 2 juillet, selon le parquet général.
Pour le père d’Élodie, Jacky Kulik, cette remise en liberté est « un coup de massue, une épreuve de plus dans le calvaire terrible qu’il a vécu », a déploré l’une de ses avocate, Me Corinne Herrmann, qui n’a toutefois pas souhaité commenter une décision de justice.
Élodie, enlevée, violée, étranglée, puis brûlée
Elodie Kulik, employée de banque de 24 ans avait été enlevée, violée, étranglée, puis brûlée en janvier 2002 à Tertry, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Quentin (Aisne). Avant de mourir, la jeune femme avait appelé les secours, un enregistrement glaçant de 26 secondes considéré comme la pièce maîtresse du dossier.
Si la participation de Grégory Wiart, décédé en 2003 et dont on avait retrouvé l’ADN sur la scène du crime en 2012, est « indéniable », les deux hommes entendus sur l’enregistrement « font forcément partie de ses ravisseurs » et « le seul proche » qui est « reconnu sur la bande » par plusieurs témoins est Willy Bardon avait déclaré l’avocate générale Anne-Laure Sandretto.
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