Le 9 janvier dernier, un chat a subi un déferlement de violence de la part de son propriétaire dans un appartement de Cusset près de Vichy (Allier). Celui-ci a été condamné le 13 février pour actes de cruauté envers un animal domestique.
Pendant plus d’une heure, un homme de 48 ans a frappé et jeté son chat contre les murs de son appartement. La police, alertée par les voisins qui ont entendu des chocs sur les murs et les cris de l’animal, a découvert le chat agonisant dans la cabine de douche, rapporte La Montagne.
Des traces de sang se trouvaient jusqu’à un mètre de hauteur sur les parois du logement que l’homme s’apprêtait à quitter pour déménager ailleurs. Apparemment, il voulait se débarrasser de son chat avant le déménagement.
Le quadragénaire a multiplié les différentes explications, déclarant par exemple que l’animal était malade et qu’il l’avait mis dans la douche pour qu’il y meurt, puis : « Le chat était énervé à cause du déménagement, j’ai voulu le mettre dans la douche, pour le calmer comme un gamin. »
Les traumatismes dont souffrait l’animal lorsqu’il a été ausculté par un vétérinaire ont été énumérés par la présidente du tribunal : « déplacement de la mâchoire, fracture des crocs, hématomes buccaux, griffes arrachées, œdème à l’oreille, plus des problèmes respiratoires », indique le journal.
Le procès originellement prévu le 12 janvier avait été reporté à cause de la grève des avocats. À cette date, l’accusé avait été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt d’Yzeure. Le tribunal avait également ordonné une expertise psychiatrique.
Lors de son procès au tribunal judiciaire de Cusset le 13 février, l’homme a été condamné à 14 mois de prison dont quatre avec sursis ainsi qu’à une mise à l’épreuve de deux ans. Il a une interdiction à vie de détenir un animal, et des obligations de soins, d’hospitalisation à sa sortie de détention, et de formation ou de travail.
Le jugement rendu a été souligné par l’avocate des droits des animaux Isabelle Terrin sur sa page Facebook. En commentant l’affaire, Me Terrin approuve le maintien en détention ordonné par la présidente du tribunal. « Enfin… Quel soulagement, le mouvement est bien enclenché », a écrit celle qui lutte depuis des années pour que les auteurs d’actes de cruauté envers les animaux soient incarcérés.
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