La suppression des allocations familiales pour lutter contre l’absentéisme scolaire, votée par le Sénat (à majorité de droite) en première lecture du projet de loi sur le « séparatisme », « n’est pas la position du gouvernement », a déclaré son porte-parole Gabriel Attal.
« Ce n’est pas la position du gouvernement. Il y a un enjeu de responsabilisation des familles évidemment mais je ne crois pas du tout à cette piste-là », a déclaré le 16 avril le représentant du gouvernement sur FranceInfo.
« Quand vous avez une mère célibataire qui se lève à 5 heures du matin pour aller travailler et faire des ménages, qui a deux fils dont un (…) ne va plus à l’école, vous pouvez vous faire plaisir en disant ‘on va lui supprimer ses allocations familiales’ mais je ne suis pas sûr que ça règle le problème d’ajouter de la misère à la misère », a fait valoir Gabriel Attal.
« D’autres voies »
Pour le porte-parole, « il y a d’autres voies ». « Il faut toujours travailler à une responsabilisation des familles et il y a des contrats de responsabilisation qui existent, il y a un travail qui existe avec l’éducation nationale et les collectivités locales, mais cette solution-là n’est pas une solution qui est soutenue par le gouvernement », a-t-il développé.
Pour lutter contre l’absentéisme scolaire, la chambre haute a rétabli lundi la possibilité de suspendre les allocations familiales et de rentrée scolaire, selon une procédure « proportionnée et graduée », « privilégiant le dialogue ». Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer ne s’y était pas spécifiquement opposé mais s’en était remis à la « sagesse » de la haute assemblée.
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