La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a sanctionné jeudi 8 décembre l’opérateur de téléphonie Free d’une amende de 300.000 euros pour ne pas avoir respecté « les droits des personnes » et « la sécurité des données » de ses utilisateurs.
Des contrôles ont ainsi permis de constater « plusieurs manquements », notamment au « droit d’accès et (au) droit d’effacement », ainsi qu’à la « sécurité des données », a expliqué la CNIL, saisie de plusieurs plaintes.
Elle cite les exemples de « faible robustesse » des mots de passe, de « stockage et transmission en clair » des mots de passe, ou encore la « remise en circulation » d’environ 4100 boîtiers Freebox « mal reconditionnés ».
L’annonce de cette amende significative de 300.000 euros, qui prend en compte « la taille et la situation financière de la société », se justifie par « la nécessité de rappeler l’importance de traiter les demandes de droit des personnes et de sécuriser les données des utilisateurs », a encore souligné la Commission.
En janvier dernier, la filiale du groupe Iliad avait déjà été sanctionnée par la CNIL d’une amende de 300.000 euros pour des motifs similaires.
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