Monseigneur l’archevêque Luc Ravel appelle à la solidarité générale contre l’islamisme, après l’attaque au couteau qui a fait trois morts le 29 octobre, dont un sacristain, dans une basilique en plein cœur de Nice.
« S’il y a une guerre à conduire, elle est là et elle se superpose à la crise épidémique. On cherche à rajouter à l’angoisse la terreur. La peur ne gagnera pas si nous sommes solidaires », a estimé Mgr Ravel dans un communiqué. « C’est une guerre et cessons de parler de loups solitaires : il ne s’agit pas d’une série de personnes détraquées, mais des résurgences d’un même rhizome maléfique », a poursuivi l’ancien aumônier en chef des Armées.
« On ne peut ni ne doit surveiller chaque personne mais on peut et on doit éradiquer cette plante souterraine et vénéneuse, l’islamisme, préjudiciable à tout le monde y compris aux communautés musulmanes », a ajouté Mgr Ravel, rapprochant l’assassinat par deux jihadistes du père Jacques Hamel en juillet 2016 dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvrayun (Seine-Maritime) de l’attentat survenu jeudi à Nice.
« Je pleure du fond de mes entrailles »
« Un prêtre, hier, un sacristain, aujourd’hui, et des chrétiens, hommes et femmes priant, massacrés par le même terrorisme islamiste, après et avec des juifs, des musulmans et des incroyants », a-t-il relevé. « Je pleure du fond de mes entrailles toutes ces victimes et leurs familles. Toutes sans exception même si l’attaque directe de catholiques me blesse en tant qu’évêque ».
« La façon d’égorger montre clairement le sens ‘religieux’ donné à ces tueries : il est vain de le nier même si nous supportons très mal ces caricatures de Dieu. Tout ceci est à vomir », a-t-il encore écrit.
Trois personnes ont été tuées, dont une au moins égorgée, jeudi à Nice, lors d’une attaque au couteau dans une église dont l’auteur, un jeune Tunisien, a été interpellé, selon des sources policières.
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