Privé du terrain qu’il a acquis à Aubervilliers par une quarantaine de squatteurs, Édouard Pellerin désespère de les voir quitter les lieux rapidement malgré une récente décision de justice en sa faveur.
Promoteur immobilier en banlieue parisienne, Édouard Pellerin vit un véritable calvaire depuis qu’une quarantaine de squatteurs venus d’Europe de l’Est se sont installés illégalement sur un terrain qu’il possède à Aubervilliers il y a trois ans.
Un terrain que M. Pellerin destinait initialement à la construction d’une résidence et que les importuns se sont appropriés. Sur place, quelques voitures haut de gamme – appartenant à des conducteurs de VTC selon le promoteur – côtoient du matériel de construction destiné à être utilisé sur des chantiers.
« C’est très dangereux car c’est totalement inflammable. Sachant qu’ils se baladent tous avec des bonbonnes de gaz et qu’il y a une station-service juste à côté », souffle M. Pellerin aux journalistes de CNews.
Du fait de la présence des squatteurs, Édouard Pellerin n’a pas pu mener à bien son projet de construction d’une résidence. Si le terrain est inutilisable en l’état, son propriétaire est toutefois toujours redevable de différentes taxes et impôts.
« Nous avons l’impôt foncier à payer et une redevance pour création de logements, qui s’élève à plus de 200 000 euros ici et que le Trésor Public nous réclame sans aucune difficulté malgré la situation », explique le promoteur immobilier.
Aubervilliers : un promoteur dépossédé de son terrain par une quarantaine de squatteurs https://t.co/9E39sYgICa
— CNEWS (@CNEWS) September 8, 2020
Malgré une décision de justice en faveur du promoteur, les squatteurs pourraient encore rester plusieurs mois
Au terme de longues péripéties judiciaires, la cour d’appel vient toutefois de donner gain de cause à M. Pellerin contre les squatteurs. Ces derniers continuent malgré tout à occuper illégalement le terrain. Une situation qui pourrait encore durer plusieurs mois.
« Si dans un mois ils n’ont toujours pas quitté les lieux, l’huissier qui travaille avec la société va leur délivrer un commandement de quitter les lieux et ils auront alors deux mois pour exécuter ce commandement. S’ils n’ont toujours pas quitté les lieux au bout de deux mois, à ce moment-là l’huissier pourra solliciter la préfecture pour que les policiers viennent procéder à l’expulsion », précise un avocat interrogé par CNews.
Possible à compter d’un délai de trois mois si les squatteurs ne partent pas d’eux-mêmes d’ici là, l’expulsion pourrait toutefois être encore retardée du fait de l’entrée en vigueur de la trêve hivernale le 1er novembre.
Une règle de droit dont les squatteurs sont probablement au fait et pourraient se prévaloir…
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