Face à une nouvelle dévastatrice, une infirmière d’Aurillac (Cantal) a connu un élan de générosité auquel elle ne s’attendait pas de la part de plus de 70 de ses collègues. Grâce à ce don de 1 500 heures de congé qui représente l’équivalent d’environ une année de travail, elle a pu rester au chevet de sa fille souffrant d’une leucémie aigüe.
« Je savais que la solidarité existait entre nous car on se soutient pour plein de choses, mais à ce point-là, je ne l’aurais jamais imaginé », s’est exclamé Claudine Deligne en remerciant ses collègues, rapporte France 3.
Plus de 70 de ses collègues du service de nuit, au centre hospitalier Henri Mondor, se sont cotisés, en lui donnant une ou deux nuits de travail, voire davantage. Au total, ce sont 1 500 heures de congés qui ont été collectés. « Les gens se sont projetés. Ceux qui ont des enfants, des gens qui parfois ne la connaissaient pas, des jeunes qui venaient d’arriver et ont tout de suite demandé s’ils pouvaient participer ! » raconte une aide-soignante de nuit, Isabelle Marty.
Ce temps si précieux, Claudine peut le passer auprès de sa fille Elisa, l’accompagnant dans les différentes étapes de la maladie et de la guérison. La jeune femme souffrant d’une leucémie aigüe a reçu une greffe de moelle osseuse il y a cinq mois. « J’ai l’impression que je l’ai accompagnée vers quelque chose qui ressemble à une vie de jeune fille de son âge », se réjouit la maman infirmière.
« Je ne sais même pas si je pourrais les remercier suffisamment », reconnaît Claudine, qui est revenue à l’hôpital pour la première fois depuis des mois pour retrouver ses collègues en or.
Apparemment, cette pratique de donner des congés à un collègue qui en a vraiment besoin est relativement courante dans le métier, si l’on en croit les commentaires à cette histoire dans un groupe d’infirmières sur Facebook. « C’est formidable. Nous aussi il y a 5 ans nous avons offert des RTT à une collègue pour accompagner son mari en fin de vie… », écrit l’une d’entre elles.
« Mes collègues des urgences m’avait aussi fait ce magnifique geste il y a quelques années pour rester au chevet de mon fils. Je ne les remercierai jamais assez », écrit une autre soignante. Ce à quoi une de ses collègues a gentiment répondu : « Tu nous as assez remerciés ma chouchou ».
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