A Brest, cette propriétaire se retrouve sans logement. Son locataire qui devait partir le 3 juillet 2022 refuse de quitter les lieux.
Anne-Claire Cuvigny ne sait plus à qui s’adresser: le 4 juillet dernier, cette quadragénaire devait emménager avec son fils de 17 ans dans l’appartement dont elle est propriétaire dans le quartier de Dourjacq, à Brest (Finistère), relate le média Côté Brest sur Actu.fr.
Seulement, le locataire, malgré un bail arrivé à échéance le 3 juillet 2022, refuse de libérer l’appartement.
« En décembre, nous avons établi un congé pour reprise à partir du mois de juillet. Le locataire était d’accord, il a signé« , explique Mme Cuvigny, les papiers administratifs en main.
Suite à une séparation, cette Brestoise de 49 ans souhaitait récupérer son appartement. En attendant la fin du bail, elle a habité pendant quelques mois au Relecq-Kerhuon, à une dizaine de minutes de Brest. Après un tour d’Europe à vélo, elle se préparait à réintégrer son appartement…
Son locataire refuse de s’en aller, elle se retrouve à la porte de son propre appartement | Côté Brest https://t.co/vXua0RvvNg
— AmelieThomas (@ThomasAmeli) July 13, 2022
Dormir sur le palier, et encore…
L’occupant, un trentenaire, n’en est pas à sa première bévue. « Trois mois de loyer restent impayés et il y a des problèmes de voisinage dû à son comportement », souffle Anne-Claire Cuvigny, désolée. En désespoir de cause, cette aide à domicile a fini par dormir sur le palier de son appartement dans la nuit du 10 au 11 juillet, mais en vain.
Elle a fait appel à un huissier qui l’a prévenue que la procédure peut être « très longue, elle peut prendre un an ». L’huissier va saisir le tribunal afin d’obtenir « la résiliation judiciaire du bail » avant une expulsion finale.
En attendant, Mme Cuvigny se retrouve, non seulement sans logement, mais avec des projets compromis, puisque son fils doit débuter un apprentissage dans un restaurant brestois alors qu’il n’a pas encore le permis de conduire.
La petite famille est actuellement hébergée par une amie au Relecq-Kerhuon. « La situation n’est pas tenable », se désole Mme Cuvigny, déplorant aussi, « tous nos projets sont bloqués ».
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