Le Paris Basketball a poursuivi mercredi son étonnante découverte de l’Euroligue en dominant à domicile le Zalgiris Kaunas (83-77), coleader avant la rencontre, pour engranger une cinquième victoire de suite en neuf journées.
Après plus d’un quart de la saison régulière disputé, les Parisiens figurent dans un groupe de cinq équipes à seulement une victoire du duo de tête, le FC Barcelone et Fenerbahçe (sept victoires pour deux défaites).
Ils se rendront vendredi en Catalogne avec l’opportunité de s’asseoir dans le canapé de leader, incroyable il y a encore un mois quand ils avaient débuté la première campagne de C1 de leur histoire par deux défaites.
Mais rien ne leur résiste depuis quelques semaines et les Lituaniens, très maladroits à longue distance (4/23, 1/14 à la mi-temps), ont à leur tour mordu la poussière face à la bande emmenée par TJ Shorts (21 pts à 2/3 longue distance et 6 passes décisives), Nadir Hifi (10 pts et 5 rebonds) et Colin Malcolm (17 pts à 2/2 à 3 pts).
Cinq grosses victoires contre cinq grosses équipes
« Je pense qu’on ne peut plus parler d’effet de surprise parce que ce sont cinq grosses victoires contre cinq grosses équipes, c’est juste ouf » a déclaré l’arrière Yakuba Ouattara.
Shorts et Malcolm ont porté le club de la capitale qui a creusé l’écart entre la fin du troisième quart-temps et le milieu du dernier.
Il a d’abord infligé un 10-2 au Zalgiris, notamment grâce à deux tirs primés de suite de Shorts et Hifi, pour prendre six points d’avance à la fin du troisième quart-temps (62-56).
Avant de continuer sur sa lancée pour compter un matelas de 13 longueurs à un peu moins de quatre minutes du buzzer (78-65), notamment grâce à l’apport de Kevarrius Hayes (10 pts et 9 rbds), essentiel dans le dernier quart-temps après avoir été handicapé par trois fautes dès le milieu du deuxième quart-temps. Comme l’autre pivot parisien, Leon Kratzer.
It’s 4 wins in a row for @ParisBasketball!#EveryGameMatters pic.twitter.com/n0OdNl8VI4
— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) November 13, 2024
Mais Paris a su surmonter son déficit à l’intérieur, et régler le secteur du rebond offensif abandonné au Zalgiris en première période (3 prises contre 10), grâce à son adresse extérieure (9/22), sa pression continue et son jeu en première intention, qui ont surpris tant d’adversaires depuis le début de saison.
On essaie de jouer avec notre identité
« C’est vrai que ce n’est pas commun. Je pense qu’on est la seule équipe en Euroligue à jouer comme ça. Ca demande un peu d’adaptation, c’est sûr, on essaie d’en profiter un max. On se concentre sur nous, on essaie de jouer avec notre identité » a expliqué l’ailier-fort Bandja Sy.
« Défensivement, tout le monde est archi-concentré et pour les équipes (adverses), c’est dur. Même quand il y a des rotations, ça ne s’arrête jamais. Je pense que c’est ce qui surprend pas mal les équipes parce qu’ils s’attendent à ce que Paris, arrivant en Euroligue, galère. Mais nous on était là pour se faire respecter et je pense que le respect, on le gagne petit à petit » a complété Ouattara.
C’est Mikael Jantunen, d’un tir primé à une minute de la sirène, qui a scellé le succès des Parisiens (81-72), désormais devant les deux autres clubs du championnat de France, Monaco (5 v/4 d.) et l’Asvel (2/7).
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