Plus de 1 000 personnes veulent adopter un bébé qui a été trouvé abandonné dans un sac en plastique dans une zone boisée de Géorgie (États-Unis). Le sac avait été jeté sur une pile de feuilles et de bouts de bois.
La petite fille a été surnommée « Baby India », et l’émission de télévision Today Show a rapporté que de nombreuses personnes avaient contacté les autorités du comté de Forsyth pour les prévenir qu’elles seraient tout à fait disposées à adopter le bébé. Selon le magazine People, le nouveau-né a été trouvé le 6 juin en pleurs et couvert de sang, avec son cordon ombilical encore attaché au ventre.
« Baby India » est actuellement pris en charge par la Division des services à la famille et à l’enfance du comté.
« C’est incroyable le nombre de personnes qui cherchent à ajouter une nouvelle vie dans leur famille », a déclaré Ron Freeman, shérif du comté de Forsyth, au Today Show. « Pourtant, il y a quelqu’un qui a essayé d’en jeter une. »
« Une fois sur place, j’ai pu me rendre compte qu’elle n’avait aucune blessure évidente, j’ai pu la prendre en charge et prendre soin d’elle. Mon instinct paternel s’est réveillé », a déclaré à CNN Terry Roper, adjoint du shérif du comté de Forsyth. « On veut simplement montrer l’amour à un enfant qui ne l’a jamais connu auparavant – la seule chose qu’elle connaissait [de la vie], c’était d’être dans un sac ».
L’identité de sa mère est inconnue.
« Un père et ses trois filles qui venaient de rentrer de vacances sont d’abord entrés dans leur maison, puis ils ont inexplicablement décidé de ressortir afin de vider leurs bagages de leur voiture, parce que des orages étaient prévus ce soir-là », a déclaré le shérif Freeman à CNN. Mais en entendant des bruits étranges, les filles et leur père ont commencé à fouiller la zone.
Terry Roper a dit qu’il ne voulait pas laisser le nouveau-né, même après qu’il a été placé en sécurité à l’hôpital. « Je suis revenu plus tard dans la nuit et je l’ai vue alors qu’elle était encore à l’USIN [L’unité néonatale de soins intensifs]. Le lendemain soir, elle a été transférée dans le service de néonatologie normal. Le personnel de l’hôpital a eu la gentillesse de me laisser entrer et de la prendre à nouveau dans mes bras », a-t-il déclaré à CNN.
Ron Freeman a rapporté que le bébé va très bien et qu’ils « se concentrent sur l’enquête criminelle » maintenant.
« Quelqu’un par ici connaît une femme qui était enceinte, presque à terme ou à terme, et maintenant elle ne l’est plus, mais il n’y a pas de bébé dans le paysage – c’est un peu suspect », a exposé le shérif Freeman. « Nous avons besoin de l’aide du public. »
« Nous avons récupéré beaucoup de preuves médico-légales. Quelqu’un doit nous appeler pour nous donner l’indice qui nous mènera sur la bonne voie. »
Malgré cette triste découverte, Terry Roper a déclaré que l’événement surprenant avait eu un impact sur lui. « J’ai été la première personne à pouvoir lui montrer cette compassion, et c’est un grand honneur d’être cette personne, de lui montrer un peu d’amour pour la toute première fois de sa vie. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. »
Le bureau du shérif du comté de Forsyth a publié sur sa page Facebook des nouvelles de « Baby India » mardi.
Avertissement : cette vidéo peut être perturbante pour certaines personnes.
« Le bureau du shérif du comté de Forsyth continue d’enquêter activement et de suivre les pistes concernant Baby India. À ce jour, nous recevons toujours des indices de partout dans le pays sur l’identité possible de Baby India », peut-on lire dans la mise à jour. « Si vous avez des informations concernant Baby India, veuillez nous appeler au 770-888-7308. Votre appel peut rester totalement anonyme. »
Jeudi, le bureau du shérif a rappelé à tout le monde que la Géorgie possède une loi « Safe Heaven » en vertu de laquelle une mère qui a donné naissance il y a moins de 30 jours peut laisser son nouveau-né au personnel des postes de police, des services d’incendie ou des hôpitaux, sans accusation criminelle ni aucune question.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.