Récemment, un docteur et spécialiste en avortement californien a témoigné sous serment qu’il n’y a « pas de doute » que des bébés naissent vivants pour qu’on puisse leur prélever leurs organes, sous couvert de l’avortement.
Note : En France comme aux États-Unis, l’avortement peut être pratiqué jusqu’à la fin de la 12e semaine de grossesse et la décision est laissée au jugement de la femme enceinte. Au-delà de ce premier trimestre, il n’est plus possible d’avorter en France, mais aux États-Unis il est encore possible d’avorter lors du second trimestre jusqu’à la 24e semaine (cette fois sous la décision de l’État, suivant la santé de la femme enceinte).
Selon Life Site News, le Dr Forrest Smith, qui prétend être « le médecin qui pratique l’avortement depuis le plus longtemps aux États-Unis aujourd’hui », affirme avoir pratiqué environ 50 000 avortements au cours de sa carrière.
Cependant, le Dr Smith est intervenu à la barre pour défendre les enquêteurs pro-vie David Daleiden et Sandra Merritt.
Au cours du témoignage du Dr Smith, il a été révélé que non seulement les vidéos d’infiltration de David Daleiden et Sandra Merritt ont révélé la vérité sur les pratiques douteuses de l’industrie de l’avortement, mais aussi que les choses sont encore pires que soupçonné.
Le Dr Smith a affirmé que certains des « avorteurs » présentés dans les vidéos d’infiltration ont modifié les procédures d’avortement pour donner naissance à des bébés vivants dans le but d’obtenir des organes plus frais et plus intacts.
Il a affirmé également qu’au début, lorsqu’il a vu David Daleiden pour la première fois à la télévision en 2015, il a dit à sa femme : « Je vais faire tomber ce fils de [juron]. Il [juron] avec moi. » Cependant les choses changèrent quand il a rencontré personnellement David Daleiden et qu’il a visionné ses vidéos d’infiltration.
Après avoir visionné les vidéos des dirigeants du centre de Planned Parenthood (Planification des naissances) et celles prises lors de la conférence de la Fédération nationale pour l’avortement en 2014, il s’est rendu compte que David Daleiden disait la vérité, et « ne savait pas la moitié de ce qui se passait réellement ».
Sandra Merritt et David Daleiden, tous deux venant du Centre pour le Progrès Médical (en anglais CMP), ont été accusés de 14 chefs d’accusation pour avoir enregistré des informations confidentielles sans consentement. Les vidéos d’infiltration ont été publiées par le CMP en 2015, exposant le trafic de parties de corps des bébés par Planned Parenthood.
Cependant, leur défense est fondée sur l’article 633.5, qui tolère l’enregistrement de renseignements confidentiels lorsque les preuves recueillies sont liées à des crimes violents.
Le Dr Smith dit qu’après avoir visionné les vidéos enregistrées lors de la conférence de 2014 sur Planned Parenthood, la présentation faite par Alisa Goldberg préconisait une méthode d’avortement qui donnerait lieu à une naissance vivante.
La méthode qu’elle décrivait consiste à administrer 300 à 400 mg de Misoprostal toutes les 3 à 4 heures pour déclencher un « travail tumultueux » qui entraîne une « expulsion fœtale », au cours de laquelle « le fœtus sort sans aucune assistance du médecin avorteur, sans instrumentation ».
De 25 à 100 mg de Misoprotol peuvent servir d’agent de préparation du col de l’utérus pour ramollir le col de l’utérus en vue de l’induction d’une grossesse à terme, a déclaré Dr Smith.
« Dans ce cas, l’intention est clairement de faire une chirurgie le jour même », poursuit-il. « Ils ont bien l’intention de déclencher le travail. »
Il a également noté qu’à sa connaissance « très peu de personnes dans le domaine de l’avortement, en dehors de Planned Parenthood, font cela ».
Selon le National Review, le Dr Smith a déclaré : « Les lois nous permettent de tuer un être humain, ce que j’admets être l’avortement, mais il faut le faire d’une certaine façon. »
Au cours de l’une des vidéos du CMP, Perrin Larton, directeur de l’approvisionnement pour les prélèvements d’organes fœtaux, à Advanced Bioscience Research (ABR), a évoqué l’existence des « chutes du fœtus » comme des cas d’expulsion du fœtus.
Quand l’avocat de David Daleiden, Peter Breen, de la Thomas More Society, lui a demandé si une telle procédure entraînerait une naissance vivante, le Dr Smith a répondu : « Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’au moins certains de ces fœtus sont nés vivants. »
Selon le Daily Wire, le Dr Smith mentionne également qu’un cœur battant est la distinction clé qu’on utilise pour déterminer si un bébé est vivant ou mort, et non si un bébé ne bouge pas ou ne respire pas.
« Dans tous les témoignages que nous avons vus, il n’y avait pas de respiration, pas de mouvement, pas de cordon, les bras ou les jambes étaient parfois déchirés, alors l’hypothèse donnée est la suivante : le foetus est mort. Mais c’est complètement faux et trompeur. »
Dans certains États américains ou pays comme la Géorgie, c’est le principe du « battement de cœur fœtal » qui détermine les possibilités ou non de l’avortement. Le fœtus étant considéré comme un bébé dès que ses premiers battements de cœur, qui sont perceptibles environ vers 6 semaines, et au-delà l’avortement est considéré comme un meurtre dans ces États.
À noter également l’histoire de Micah Pickering, un garçon né prématurément à 22 semaines de grossesse en juillet 2012 et qui est aujourd’hui en parfaite santé.
Pour cela et pour des raisons éthiques et religieuses, de nombreux États aux États-Unis ont commencé à voter des lois beaucoup plus restrictives au sujet de l’avortement, bloquant dans le même temps le chemin à la marchandisation des corps et organes des fœtus et des bébés.
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