Joe Biden se rendra au Royaume-Uni et en Irlande du 11 au 14 avril pour commémorer la signature de l’accord de paix conclu en Irlande du Nord il y a 25 ans, a indiqué la Maison Blanche mercredi.
Le président américain ira d’abord mardi à Belfast, en Irlande du Nord, « pour souligner les progrès immenses effectués depuis la signature de l’accord du « Vendredi saint ». Puis il visitera à partir de mercredi l’Irlande, où il prononcera notamment un discours depuis Dublin afin de « saluer les liens profonds et historiques qui unissent nos nations et nos peuples ». Le chef d’État américain répond ainsi à l’invitation lancée mi-mars par le Premier ministre britannique Rishi Sunak, alors en visite en Californie.
Le démocrate de 80 ans, catholique qui revendique fièrement des racines irlandaises, avait suivi avec beaucoup d’attention les difficiles négociations entre Londres et l’Union européenne sur le délicat statut de l’Irlande du Nord suite au Brexit. Il avait mis en garde contre toute décision qui porterait préjudice, d’une manière ou d’une autre, à l’accord de paix, et avait salué la récente conclusion d’un accord sur cette question.
À Belfast la semaine prochaine, il indiquera par ailleurs « que les États-Unis sont prêts à soutenir le vaste potentiel économique de l’Irlande du Nord ». L’accord dit du « Vendredi saint », jour qui désigne le vendredi d’avant Pâques pour les chrétiens, a été signé le 10 avril 1998. Le traité lie d’un côté l’Irlande et le Royaume-Uni, de l’autre les partis opposés d’Irlande du Nord. Il pose le principe d’autodétermination des habitants d’Irlande du Nord et prévoit par ailleurs la création d’institutions autonomes mixtes et le désarmement de la province.
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