L’alcool est consommé depuis des milliers d’années, particulièrement à l’occasion de fêtes. Certains médecins conseillent de boire un verre de vin par jour, mais que risque-t-on à en consommer plus ? Plusieurs études récentes nous éclairent et nous permettent de regarder l’alcool sous un nouveau jour.
Travailler trop est un risque
Inutile de dire que lorsqu’on a de longues semaines de travail, on veut se divertir et non vivre comme une machine sans âme. Par exemple, pour se détendre un peu, on prend une bière. Les chercheurs mettent en garde que les gens qui travaillent beaucoup sont enclins à développer l’alcoolisme. Des experts de l’institut finlandais de la santé au travail croient que la semaine de travail de plus de 48 heures augmente le risque de consommation d’alcool de 12 %.
Les bienfaits du vin rouge
Tout le monde connaît les bienfaits du vin rouge ; cependant, le mérite n’en revient pas à l’alcool éthylique, mais au resvératrol, un composé naturel appartenant à la classe des polyphénols que les plantes libèrent pour leur protection. On en trouve dans la peau du raisin ainsi que dans les canneberges, les bleuets et les grenades. Aussi, on trouve de 0,2 à 5,8 milligrammes de resvératrol par litre de vin.
Un verre de bière ?
La bière attire non seulement les êtres humains, mais aussi les mouches. En fait, la bière contient une grande quantité d’esters qui sont libérés dans l’environnement. Ces composés volatils ont une odeur fruitée. Les esters sont formés par la fermentation de la levure de bière. Si vous supprimez le gène ATF1 de cette levure responsable de la formation d’esters, la bière perd toute attraction pour tout le monde. D’ailleurs, les mouches font facilement la distinction entre la bière naturelle et celle faite en utilisant des additifs chimiques.
De petites doses, c’est plus que suffisant
Pendant de nombreuses années, il a été dit que l’alcool à petites doses joue un rôle positif. Toutefois, de plus en plus de données peuvent décevoir les amateurs de boissons enivrantes. Des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine ont analysé plus de 50 expériences, qui ont été suivies par un total de 260 000 volontaires. Ils ont comparé des buveurs habituels avec des gens qui, physiquement, ne peuvent pas boire en raison d’un défaut génétique. Il s’est avéré que même 12 unités d’alcool par semaine sont nuisibles, cela augmente la pression artérielle et contribue au développement de maladies cardiaques.
L’alcool et le foie, un vieux débat
Nul besoin d’être un alcoolique pour saper le travail du foie par l’alcool. La consommation modérée et régulière est suffisante. Une petite quantité d’alcool prise quotidiennement crée une déformation constante du foie et l’empêche de se régénérer. Il faut savoir que le tissu hépatique n’a pas de terminaison nerveuse, de sorte que les sensations douloureuses surviennent seulement quand il est trop tard. Si vous avez tendance à boire tous les jours, vous avez besoin de prendre une pause de deux à trois jours d’affilée chaque semaine, quelle que soit la quantité d’alcool consommée, afin de permettre au foie de récupérer.
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